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Diagnostic de la SEP

Publié le 01 juin 2009 par Pat La Fourmi
Le diagnostic de la SEP repose sur les résultats probants de certains tests cliniques, sur la survenue de poussées répétées de troubles neurologiques provenant de régions différentes du système nerveux central ou, plus rarement, sur l’évolution lente et progressive de troubles neurologiques d’origine centrale.

Les données cliniques évocatrices de SEP sont nombreuses.
Bien que la SEP puisse toucher plusieurs régions du système nerveux central et provoquer divers symptômes, elle entraîne principalement l’engourdissement d’un ou de plusieurs membres ou d’un côté du corps durant des jours ou des semaines, des troubles visuels affectant un œil ou les deux yeux, l’affaiblissement d’un membre ou de la difficulté à marcher. Les symptômes apparaissent généralement chez les jeunes adultes (entre 20 et 40 ans). Les premiers critères diagnostiques de la SEP (critères de Poser) ont été redéfinis (critères de McDonald).

Le neurologue peut reconnaître les signes évocateurs de SEP, et le diagnostic clinique de cette maladie est fondé la plupart du temps sur les résultats des tests cliniques. Pour confirmer le diagnostic, en particulier lorsqu’il n’est pas indéniable, on peut recourir à l’examen du liquide céphalorachidien, à l’étude des potentiels évoqués et surtout aux examens d’IRM qui sont les plus révélateurs de tous. L’IRM met habituellement en évidence les plaques ou lésions de la substance blanche du système nerveux central. Le diagnostic peut également être confirmé si les résultats des examens répondent aux critères diagnostiques de la SEP en IRM (critères de Barkoff).

Dans la majorité des cas, le tableau clinique et les résultats des tests sont limpides. Mais il peut arriver qu’ils ne satisfassent pas à tous les critères. Le temps permet alors souvent de confirmer le diagnostic : les poussées se multiplient ou les examens IRM mettent en évidence de nouvelles lésions. Dans d’autres cas, le temps et des évaluations répétées infirmeront le diagnostic de SEP.

Dans le processus diagnostique, il faut également envisager la possibilité qu’une autre maladie, dont les symptômes ressemblent à ceux de la SEP, soit en cause. Il faut savoir que les symptômes de la SEP (engourdissement, fatigue, vision embrouillée, etc.) peuvent avoir de nombreuses origines comme la migraine et le stress. D’autres maladies neurologiques graves (tumeurs, accident vasculaire cérébral, etc.) peuvent expliquer les symptômes observés, mais les examens pourront en exclure la présence, le cas échéant.

De nos jours, le diagnostic neurologique de la SEP est beaucoup plus exact et approfondi que par le passé, et il ne cesse de s’améliorer. En effet, on peut maintenant poser un diagnostic plus précocement qu’avant et même dès la première manifestation des symptômes.
source: Réponses SP

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