Croquis de métro : rame de bousculade

Publié le 21 septembre 2007 par Aurélie Pedrajas
 
A l'heure de pointe  du matin il n'y a plus de sens humain:
ça se pousse et se comprime pour un bout de train en banc de sardine.
La politesse s'envole, le ton monte, la diplomatie est en sourdine.
Plaquée debout contre la vitre, je croque l'homme à l'air de sage mandarin.
Par sa frêle barbiche de derviche, je m'imagine dans les montagnes de Chine,
loin de ce tumulte urbain du petit matin parisien.