Non ce n'est pas le titre d'un nouveau livre au rayon chick lit mais une de mes expériences mémorables de ce
week-end merveilleusement ensoleillé: l'accrobranche.
Pourquoi aller batifoler dans les airs quand on peut profiter de la piscine ou d'un massage californien?
C'est que je me suis dit en me retrouvant sur la plateforme du premier arbre, bien en hauteur, déjà accrochée au câble et n'ayant pas d'autres choix que d'avancer sur la corde dans le vide,
encadrée par mes deux acolytes que j'avais entraînés dans l'aventure, hyper motivée au début, genre ouaaiiis trop facile, ça a l'air trop génial, allez, on fait!!!!!
C'est vrai que quand on voit ça...
... on ne se rend pas bien compte, on se demande même pourquoi certains tremblotent et mettent autant de temps à faire leur traversée...
J'avais déjà oublié la peur bleue que j'avais eue au Vietnam quand il a fallu traverser une rivière sauvage sur un pont en liane et planches moyen stable, assez haut de surcroît!
Je me fais grâce du récit de ce calvaire d'1h15 en quatorze étapes où je n'arrêtais pas de gueuler comme une charretière en insultant cordes, planches, lianes, rondins de bois et arbres, tout en
me maudissant de m'être embarquée dans le truc, sous les rires hilares de mes compagnons qui m'ont quand même bien encouragée pendant ce parcours où j'essayais de m'imaginer, pour me motiver, que
j'étais dans la jungle et qu'il y avait plein de bêtes sauvages qui nous attendaient en bas, et que je n'avais pas d'autres choix que de traverser la forêt ainsi, et je dirai juste, JE L'AI FAIT,
je suis allée jusqu'au bout en terminant par une tyrolienne (ça c'était chouette!)!!!! Yeah!
Mais, je retiens quand même, moi qui aime les trucs à sensations, qu'à ma grande surprise, je n'étais vraiment pas aussi à l'aise que j'aurais pensé l'être (quand je pense que j'ai encore en
projet de faire du parachute, du saut à l'élastique et du delta-plane ).
Et maintenant, retour aux livres, ça donne quand même moins le vertige et c'est moins dangereux (quoique... ).