L'annonce parue au Bulletin officiel de la Principauté du 30 janvier 2009, autorise la création d'une Grande Loge Nationale Régulière de la Principauté de Monaco (G.L.N.R.P.M.). L'archevêché, par la voix de Mgr René Giulano, vicaire général de l'archidiocèse de Monaco, a exprimé sa défiance, et souligne les «points de divergences» qui subsistent toujours entre les «frères» et l'Eglise, à plus forte raison dans un pays où «la religion catholique, apostolique et romaine est religion d'Etat». (Article 9 de la constitution monégasque).
Face à cette réaction, les maçons initiés à la Grand Loge Nationale Française (G.L.N.F.) ont tenté de se montrer rassurant :
"Nous ne nous plaçons pas dans un rapport de force ; c'est aux maçons de prouver qu'il n'existe pas d'opposition avec l'Eglise. Il n'y a pas d'incompatibilité à être franc-maçon et chrétien, bien au contraire. Nous sommes de bons chétiens et, il vaut mieux pour l'Eglise qu'il y ait ici des francs-maçons chrétiens, qui soutiendront l'Eglise en Principauté, plutôt qu'ils ne le soient pas...".
Mgr René Giulano rappelle à ce sujet les déclarations du cardinal Joseph Ratzinger en 1983, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi devenu Benoît XVI :
"Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion...".