« Le problème fondamental des jeunes, ce sont les adultes, c'est nous », a affirmé le cardinal Bagnasco. Pour lui, les jeunes ont « une âme, un cœur qui cherche de grands idéaux » et « il est nécessaire d'avoir des critères éducatifs clairs, solides, qui aillent si besoin à contre-courant, contre les modes dominantes ».
C'est ainsi que les adultes auront « le courage, la confiance, l'espérance de pouvoir éduquer les jeunes générations ». Et de rappeler les paroles de Benoît XVI qui, à plusieurs reprises, « a exhorté à ne pas avoir peur face au défi de l'éducation ».
« Nous ne devons pas avoir peur », a ajouté le cardinal italien. « Il est possible d'éduquer, nous ne devons pas baisser les bras, parce que ce sont les jeunes eux-mêmes qui nous demandent cette aide à nous, adultes ».
« Dans une culture fortement marquée par le relativisme et l'individualisme, on vit dans une atmosphère où l'unité de la personne s'est perdue » [voir ici sur l'unité de vie. NDL], a regretté le haut prélat. « Actuellement, entre le broyage, la division de la personne et donc de la société, personne ne vit bien ».
Le cardinal Bagnasco a enfin dénoncé le « malaise » né « dans une société (...) où il n'y a rien de solide pour s'appuyer et construire un édifice humain ». « Ce climat culturel interpelle le monde des adultes, qui a une responsabilité éducative, et pousse à prendre cette urgence au sérieux », a-t-il ajouté".