Attention attention petit peuple de la blogosphère, et petit peuple tout court : je vous préviens aujourd’hui article SO GLAMOUROUSSE. Je vais vous parler d’un truc trop chouette : la tique, cette saloperie qui se plante dans la peau et te suce le sang. Je sais pas pourquoi mais il semblerait que j’ai plus la cote avec ce damned animal qu’avec ma boulangère et mon dentiste (qui me traite de couillonne). Jamais deux sans trois qu’ils disent. Ben voilà, ce week end j’ai chopé ma troisième tique.
A chaque fois ce fut une aventure différente que je m’en vais vous conter parce que franchement y a pas à chier c’est trop passionnant et so glamourousse. N’est il point? Je me rattraperai sans doute demain avec un poème de ma composition (là vous avez peur)
Ze first time : C’était en Pologne, javais huit ans. C’étaient les grandes vacances, ma grand mère, comme à son habitude était occuppée à commérer et médire sur les voisins avec au choix ma tante, une voisine, ou elle même. Son attention s’était arrêté sur le cas d’un vieux bonhomme qui avait attrapé une tique en ramassant des champignons en Ukraine et qui avait attrapé la maladie de Lyme par la bestiole, se retrouvant ainsi paralysé. Une histoire bien triste et assez terrifiante. Donc j’étais terrifiée. Comme vous le savez dejà j’ai aussi vraiment ce qu’on appelle de la moule.
Le lendemain, nous sommes au bord d’un lac avec parents, oncles et tantes et cousins. On se baigne un peu avant de prendre le bateau pour faire un tour de lac. Avec ma cousine on fait un jeu débile : on compte qui a le plus de grains de beauté (pour déterminer qui est la plus belle, c’est logique) et tout d’un coup vla ti pas que je me découvre un tout nouveau grain de beauté, en plus il a des pattes. Et il bouge !
Panique à bord. C’est le cas de le dire. on monte dans le bateau car il y a un médecin, mais de l’autre côté du lac. Mon oncle qui a toujours de très bonnes idées, décrète qu’il faut lui mettre de l’huile dessus, pour l’etouffer. Nous on s’execute, paf prends toi un louche d’huile d’olive sur la goule. Maintenant je sais qu’il ne faut surtout pas faire ça, ni avec de l’huile, ni de l’alcool, ça lui fait cracher son poison… mais bon. Nous voici chez le medecin. Il a l’air un peu désemparé devant le problème (heureusement que j’ai pas une jambe cassée ou un “vrai” truc) il ne veut pas risquer d’y laisser la tête (pas la sienne, celle de la bête) et donc il décide d’y aller au scalpel… youhooooooou. Un mec m’arrache un bout de peau au scalpel. Vivent les vacances.
Ze second one: Je l’avais chopée à cause de cet imbécile de chat. Mais comme j’étais en mode warrior et pas traumatisée par la première, je l’avais zigouillée à la pince à épiler.
Ze third one : Pas plus tard qu’hier, lors d’un charmant petit week end à la campagne, il nous est venu l’idée saugrenue d’aller nous rouler dans l’herbe avec monsieur O, façon de parler. De retour à la maison, en prenant ma douche, je la vois la salope. Elle est là, à me pomper le sang, juste a côté du nombril. J’attends le retour de monsieur O. Nous votons pour une extraction à la pince. Paf. zigouillée. Mais je crois que j’y ai laissé la tronche inside. Le lendemain direction médecin. Et paf sous antibio.
Tout ça pour dire, sans vouloir vous débecter dès le matin, faites quand même gaffe après vos petites virées campagnardes, ces bestioles transportent parfois des cochonneries et mieux vaut être prudent… Je sais que cet article vous a subjugé.
J’aurais pu aussi vous parler de la présence lumineuse de Barack Obama au grand journal hier soir ou de l’élimination de Camélia de la nouvelle star, qui m’a semblée inattendue. Cela dit ça m’en touche une sans faire bouger l’autre, j’les aime po tous les trois. L’espèce d’étrange noël de monsieur Jack sur pattes à failli faire chialer mes oreilles avec sa reprise de l’ accordéonise effroyable. L’autre folle, qu’est pas vraiment folle avec sa danse du buste, et la lunetteuse qui chante tout pareil même mistral gagnant (d’aileurs ils vont nous lâcher un jour avec cette chanson?) et L’autre Wanda, qui chiale a tout bout de champ et qui s’accroche tellement fort à ses 20 ans qu’on voit encore plus qu’elle a le double. Lio si tu m’entends : Let it go !
Voili voilou c’est tout pour aujourd’hui, promis demain on redevient sexy.