Juin est un très mauvais programme, vous ne trouvez pas?
Scénario surchargé, dialogues prévisibles et rythme éprouvant. Sans parler des clichés : Communions, mariages, anniversaires,
fêtes d'écoles, pots au bureau et barbec des voisins…Au secours!
Pour les gens normaux, déjà, c'est dur : les jours sont longs, il fait chaud un jour sur deux, les allergènes s'ébattent gaiement dans le vent, les cerises se font toutes bouffer par les oiseaux,
les musiques se mélangent par la fenêtre, les melons sont à peine bons et c'est le temps des révisions.
Mais alors, pour les parents, ce mois de juin est très très éprouvant. Je croise chaque jour des pères et des mères hagards, au bout du rouleau. :
- Ils sont insupportables en ce moment
- Electriques, ils sont électriques, tu crois que c'est l'orage?
- Dorment pas, et nous non plus!
- Zont pas faim
- C'est quand, finalement, les vacances? Ah, c'est plus tôt cette année au collège? Merde alors, keskon va faire?
Non, décidément, juin est terrible. Alors c'est simple, j'ai décidé de le zapper. Avec ma petite télécommande mentale, je sais que je peux passer direct à juillet si ça me plaît.
Si on s'y met tous ensemble, ça marche à tous les coups. Alors allez-y, faites un effort. Fermez les yeux, concentrez-vous sur un truc qui symbolise juillet : la colo des enfants, un ciel bleu, les
flonsflons du bal, un feu d'artifice…A y est, vous y êtes?
On se sent déjà mieux, non?