assedics du pôle-emploi pour les déclarer.
Par esprit de contradiction, je refuse d'appeler le 39 49 tant qu'il sera à 11 centimes la minute. Je dois donc aller au pôle-emploi à pieds ou en Vélib. J'y suis allée avant-hier (enfin je passais rue Oberkampf quoi) sauf qu'il était 17h02 et que le rideau de fer était baissé. Je devais donc y aller hier. Mais comme je suis une petite personne qui somatise à mort, je me suis réveillée avec une impossibilité physique de mettre un pied devant l'autre, comme cela m'était déjà arrivé par le passé là et là.
J'ai donc filé chez le beau Frédéric, pour qu'il me sauve la vie (et les vacances nom de nom !). Frédéric est mon kiné, il est jeune, il est beau et me masse en écoutant MFM (on ne peut pas tout avoir dans la vie !). Je me suis hissée sur la table en mode cétacé et y suis restée bien 1 heure puisque j'ai droit à des scéances d'électrolyses analgésiques. Les électrolyses c'est chouette, on ronfle avec des petites fourmis qui vous picorent le dos, qui n'a jamais eu mal au dos ne peut pas comprendre.
Bref, après une heure je me sens bien anesthésiée et là je tente un relevé gracieux de la table de massage, pour impressionner le beau kiné (bien que je le soupçonne de ne pas s'intéresser aux filles, qui plus est aux vieilles comme moi, vu qu'il a 12 ans). Et là ! La cata, je suis en soutient-gorge affalée comme une grosse baleine sur du papier hygiénique taille XXL, mes jambes sont désolidarisées de mon tronc et je gémis :
"Je peux pas me relever".
"Ben roulez sur le côté. Un peu comme les phoques à San Francisco..."
"Pédé !"
Mon kiné est jeune, beau, mais il est sans pitié et écoute MFM !!!
(Et ça va sans le dire, je n'ai pas foutu les pieds au pôle-emploi !)