Sur le devant, un champet sur l'arrière un boisau milieu une terre en friche.Rien n'y est prévu , tout y poussede l' inutile au superflu.Lieu de passage sans escaleil ne s'y trouve aucun abripas même un arbre ou s'appuyer.Ne s'y cachent les amoureuxcouchés les corps seraient grifféset les heures sont si semblablessur une terre dont on se fiche.Sur le devant , un champet sur l'arrière un boisau milieu une terre sèche.Ce serai le lieu ou j'habitepas de clotures pas de portailun chemin à peine marquéon ne vient pas vous y chercher.Allongé paupières mi-closesau milieu de ce monde en frichede cette terre dont on se ficheon peut rêver que tout est beauentouré de coquelicotset que déboule le chaosembarqué en pleine tempêtesubmergé par ses propres larmescréer rizière à arpenter pieds nuspour du plaisir exactement,condamné à perpétuitéà oublier grotesque et faderaison jetée en fond de cale.Enfin pouvons ouvrir les yeuxle corps dévoré de vermineretrouve à présent son prestigedébarrassé du décorumc'est un squelette qui se lèvefait un bouquet de fleurs fanéespour le ficher entre deux côtesJ'ai la médaille et son reversainsi vétu je repart à la fêteles mots n'ont qu'a bien se tenirje n'en ai pas fini...je recommence
En friche
Publié le 04 juin 2009 par ToutaubordSur le devant, un champet sur l'arrière un boisau milieu une terre en friche.Rien n'y est prévu , tout y poussede l' inutile au superflu.Lieu de passage sans escaleil ne s'y trouve aucun abripas même un arbre ou s'appuyer.Ne s'y cachent les amoureuxcouchés les corps seraient grifféset les heures sont si semblablessur une terre dont on se fiche.Sur le devant , un champet sur l'arrière un boisau milieu une terre sèche.Ce serai le lieu ou j'habitepas de clotures pas de portailun chemin à peine marquéon ne vient pas vous y chercher.Allongé paupières mi-closesau milieu de ce monde en frichede cette terre dont on se ficheon peut rêver que tout est beauentouré de coquelicotset que déboule le chaosembarqué en pleine tempêtesubmergé par ses propres larmescréer rizière à arpenter pieds nuspour du plaisir exactement,condamné à perpétuitéà oublier grotesque et faderaison jetée en fond de cale.Enfin pouvons ouvrir les yeuxle corps dévoré de vermineretrouve à présent son prestigedébarrassé du décorumc'est un squelette qui se lèvefait un bouquet de fleurs fanéespour le ficher entre deux côtesJ'ai la médaille et son reversainsi vétu je repart à la fêteles mots n'ont qu'a bien se tenirje n'en ai pas fini...je recommence