Les boites sont comme mes blogs, j'en ai fréquenté.... pas mal... Mais chut... Par expérience, je sais que si la première journée est déterminante, la première semaine est capitale. Ca passe ou ça casse. Ensuite, on peut considérer que le palier critique, la grande crise se situe aux alentours du 6ème ou 7ème mois d'ancienneté... Je peux donc, en ce samedi matin pluvieux affirmer que je vais sans doute être stable jusqu'aux fêtes de fin d'année... C'est drôle d'écrire cela ainsi car je réalise qu'aucun de mes employeurs n'a jamais eu la moindre intention de me licencier. Au bout de quelques mois, je traverse une crise personnelle de remise en questions et j'éprouve, subitement, le besoin de partir. A méditer tout de même pour éviter le pire cette année.
J'ai écrit au tout début de cette semaine que rien, non vraiment rien, ne m'obligeait à relever ce nouveau défi, sauf peut être un sourd désir de revanche. Je peux affirmer que sans le SMS de l'Alter Ego lundi à 3H31, peut être ne serais-je pas levée pour aller au combat... Mais l'Alter Ego sans le savoir m'a botté les fesses en pleine nuit. Plus tard, je prendrai la peine de lui avouer son exploit...
J'ai passé une semaine de doutes, de craintes, de peur, d'appréhension, de questions confuses mais toutes posées et consignées soigneusement à l'encre dans mon carnet de rendez vous... codées pour que personne ne saisissent les méandres de mes pensées... Bien entendu.
En clair et sans décodeur, une semaine pas si facile où chaque matin, arrivée sur le quai de la gare, j'ai eu envie de faire demi tour. Oui vraiment.
Hier après midi, j'ai réussi à inverser la vapeur pour donner toute la puissance. J'ai découvert que les rouages de la machine n'étaient que grippés. Je sais encore faire. J'ai repris confiance en moi et en mes facultés. Le cap est passé. Reste bien sur, encore quelques éceuils, mais ce ne sont pas des récifs en pleine mer comme j'en ai autrefois contournés... Rien de grave, rien de méchant, rien au dessus de mes compétences.
Vendredi, l'heure de la sortie, j'ai pris plaisir à me perdre autour du Boulevard Haussmann. J'ai touché des étoffes mais je n'ai pas éprouvé le besoin compulsif de consommer. Plus tard... Oui plus tard quand... Réminiscences d'un passé pas si lointain, deux petites années me reviennent mais cette fois ci sans douleur et sans nostalgie. L'espoir renaît et avec lui de jolis projets.