Pendant trois semaines, nous avons une invitée à la maison : Snoopy. Bien qu’elle porte un nom que l’on associe habituellement à un chien mâle, il s’agit pourtant bel et bien d’une chatte – va falloir qu’on passe sérieusement à la question ses propriétaires sur le choix de son patronyme ! Ses maîtres sont partis en voyage et l’ont laissée à nos bons soins (hé hé hé) pendant leur absence.
Cette histoire de nom me travaille. Je suis persuadée que nommer est tout sauf un acte anodin. Les parents se creusent généralement longuement la tête à ce sujet, et leur progéniture, plus tard, ne manquera pas de leur poser plein de questions à ce sujet – et si j’avais été un garçon/une fille, je me serais appelé comment ? Qui a eu l’idée en premier de mon prénom ? Etc.
En tant qu’auteur, le choix des noms donnés aux personnages est rarement dû au hasard. Il est parfois fait sous l’influence de notre inconscient plutôt que de notre conscient, mais néanmoins, il n’est pas neutre. Or, je viens de réaliser que dans la pièce Pas loin du supermarché (toujours en cours de « retitrage »), je me suis arrangée pour n'avoir à nommer aucun des personnages… Va falloir que je cause avec mon inconscient !