les perles blanches quand le collier s'est rompu
sur ton corps ont roulé doucement éperdues,
comme un ruisseau tranquille une source d'eau vive,
j'ai pleuré de ne voir aucune âme qui vive,
sur le bateau percé de nos deux existences,
hors de ces milieux aux tristes apparences
te voir allongée sans rire ni bouger,
je suis resté ici transis et isolé,
l'incendie de ton corps les flamme de nos vies brulent de no silences nous sommes encore ici,
malgré la rose pourpre rejetée sur nos corps,
nous aspirons à vivre et ce malgré la mort!
comme deux enfants perdus qui s'aiment dans le jour,
nous courons éperdus qu'embrase notre amour
faisant fi du néant et des colimaçons,
vivre malgré l'ennui et sans mille pardons