Magazine Journal intime

Retour en écriture !

Publié le 08 juin 2009 par Olivier66

Coucou mes Amis,
Je vous raconterai la fête immense, demain, pour le retour de notre équipe CHAMPIONNE DE FRANCE, l'USAP !!!!
Aujourd'hui, je vous laisse en compagnie d'une petite nouvelle écrite pour les Impromptus Littéraires . La consigne, commencer notre prose par la phrase "Il s’est dépêché de disparaître avant que l’erreur ait un visage." tirée d'un roman de Virginie Lou.

Il s’est dépêché de disparaître avant que l’erreur ait un visage. Il s’est engouffré dans une ruelle au moment où j’arrivais. Elle pleurait à chaudes larmes, je n’osais la prendre dans mes bras afin de l’apaiser. Je ne savais pas non plus pourquoi cet homme s’était enfui et de quoi elle était victime… Lorsqu’elle souleva son visage d’entre ces mains, il n’y avait pas que des larmes mais du sang. J’ai immédiatement sorti un mouchoir pour lui essuyer ce sang coulant de son nez. « Merci, vous êtes gentil » me dit elle.
-   Puis-je vous aider ou vous accompagner chez vous ? ou voulez vous que je vous emmène chez un médecin ?
A nouveau, les sanglots l’envahirent et elle s’appuya contre moi. Elle balbutiait des mots dans ses pleurs, j’étais un peu dépourvu. Car elle était une inconnue venant de se faire agresser et j’hésitais à trop m’impliquer. Devant tant de détresse, je lui ai dit :
-   Venez je vous soignerai chez moi, j’ai le nécessaire. Puis un si joli visage ne doit pas rester ainsi. Vous me faites confiance ?
Elle marqua une hésitation bien légitime après cette agression. Donc j’ai essayé de la rassurer en lui expliquant que je fus pompier et que mes intentions étaient respectables. Puis pour établir une confiance, je lui montrais mes papiers d’identité. Bien sur, elle doutait encore mais elle finit par me suivre. Non seulement elle saignait mais en plus ce type avait déchiré son manteau. D’un geste, je posais ma veste sur ses épaules car ces tremblements ne cessaient.
Sur le chemin, je me suis présenté, tenté de la faire rire, doucement posé des questions sur cet agresseur. Elle n’arrivait pas à s’exprimer, juste ai-je entendu son prénom, Sylvie. Nous
sommes vite arrivés devant ma maison. Là j’ai senti sa peur. Alors je lui donnais mon portable pour qu’elle téléphone à qui elle voulait. Sa gorge se serra et elle se confondait en excuses.
- Non ! Ne pleurait pas, je comprends votre réaction. Surtout ne vous excusez pas, vous êtes la victime et de plus vous ne me connaissez pas. Rassurez vous, respirez tranquillement, je vous soigne et je vous ramène aussitôt.
J’ouvrais mon entrée et je lui indiquais le salon pour qu’elle s’assoit le temps d’aller chercher le nécessaire. Direction salle bains, prendre compresses, Bétadine, un verre d’eau pour nettoyer son nez plein de sang et ses lèvres tuméfiées. Vu qu’elle tremblait encore, elle me laissait lui panser ses plaies. Pauvre jeune femme ! Comment se pouvait-il qu’un idiot la frappe ? Il a eu de la chance que je sois arrivé une minute trop tard…
Enfin, après ces petites attentions, elle commençait à se détendre, un léger sourire s’affichait. Sylvie, d’une timide voix, me demandait un verre d’eau, dans mon empressement, j’avais oublié de lui proposer à boire. Mon erreur fut réparée sur le champs. Elle s’était assise sur le canapé toujours le souffle court.
Assis en face d’elle, malgré ses yeux rougis, sa beauté m’apparaissait. Sa bouche s’entrouvrait pour me remercier. Avec plaisir je recevais ses remerciements, pour autant je n’avais rien accompli d’exceptionnel pour les mériter.
- Vous savez, c’est tout naturel ! Si je peux aider, j’essaye au maximum.
- Vous êtes bien trop gentil, beaucoup ne se seraient pas arrêtés.
- Non ! Croyez moi je trouve que c’est un comportement normal. Dites, vous voulez que je vous raccompagne ?
Pas de réponse… Je relevais la tête, elle s’était endormie. Sûrement le contrecoup !
Délicatement en m’éclipsant je la couvrais.
Le lendemain matin, un mot sur le guéridon : « Cher Olivier, mille mercis de votre bonté. Je vous laisse mon numéro. J’aimerai vous revoir si vous le souhaitez…
Sylvie
04/68/ …….. »

**********
Dans mon imaginaire, lorsque nous nous sommes revus, Sylvie m'attendait, assise, dans un parc de son choix. Je ne m'étais pas trompé, Sylvie était vraiment charmante...
SELON VIRGINIE LOU
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Mes Amis, je ne vous oublie pas, bien au contraire ! je vais essayer de vous laisser un mot à toutes et tous !
Que votre semaine soit belle ! Je vous embrasse en Sang et Or !

Pour-Olivier

Cette magnifique signature m'a été offerte par l'adorable et généreuse Eliza ! Une Artiste du scraping, visitez son superbe blog, Angelthim !


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