Je demande à ce que pour un temps indéterminé, les conflits armés cessent leurs activités ravageuses. Impossible d'inventer dans ce foutoir !
Je demande à ce que l'état de marchandise peu enviable ne nous fasse plus envie.
Je demande au médias de masse, toutes couvertures idéologiques confondues de ne plus servir d'emplâtre et de fond de teint à ce vieux sac de vieux noeuds électoraux, cafardeux et démocrates, par comodités.
Aux même je demande de ne plus relayer les désidérata de l'audimat. Aux même je demande de se saborder en un geste hautement républicain. Aux même je réclame mon temps de cerveau en disponibilité. Aux même je rappelle qu'il est néfaste à l'exercice de la liberté de s'exprimer, qu'elle ne serve qu'aux oiseaux rares de la redite. De la redif. De la racole. Du radoub. Et du rab.
Le développement du rab. Voila qui est pour nous plaire.
Aux auteurs de discours je demande de lire et relire toujours dans le réel, ce qui ne peux s'écrire en termes de théories appliquées contre la souveraineté de l'humain sur la masse. Aux même je réclame le prix du sang versé, au poids de l'encre et des feuilles envolées du viol des livres d'histoires.
Je demande aux élus de considérer l'apparat, le fauteuil et le siège comme le devoir de s'accrocher un peu moins aux tentures, à l'heure de dégager. Je leur demande aussi quelle est pour eux, en sens, la valeur des mots qu'ils nous détournent d'honorer. Je demande aux politiques, les deux du même sexe, celui qui préfère le repiquage des carottes aux semis de cresson, d'aller un peu moins partout et nulle part pour nous. Aux même je demande de ne pas plus se croire que nous les croivions avant. Je leur demande même si un César, à l'occasion de leur compression prochaine, ferait pas leur affaire.
Je demande à ce que les enfants soient remis à leur place, là où l'on ignorent le haro des frontières, les glacis, les méchantes bègnes, les tornioles, les heures seuls, à détruire sur l'écran ce monde de vieux divorcés. L'heure d'avoir la clé autour du cou, comme un bourgeois de Calais de Huit ans. Je demande à ce que soient jugés ceux et celles qui pensent qu'un enfant entourés de policiers est un argument de campagne. Je demande à ce que la violence idéologique faite aux enfants soit réprimée et leurs auteurs encagés. Je demande à ce que les enfants soient remis à leur place, délicatement et avec affection, si possible.
Je demande à ce que pour un temps nous prenions le temps de réfléchir à ce que nous sommes et à ce que nous voulons en faire. Je demande à ce que nous cessions de nous entretenir des derniers développement de l'arrivée du soleil sur les plages tout en nous dégoûtant du monde tel qu'il va, pas si mal :
Comment ça vasss !!! Pas si maaÂaaal!!!
Je demande aux écologistes de manger un peu moins de foin et de donc, nous en faire un peu moins sur le sujet de leur réchauffement climatique et sondagier.
Je demande à tous les CRS qui sont dans la place (et autour de la place) de s'emparer du dit Daniel Schönn Bendit et de le rapporter au doyen de la Sorbonne. Qui l'avait, pour la petite histoire, déniché dans un vide grenier, on a ses lubies.
Je demande à Alain Krivine une auto critique sur le mode marxiste léniniste et sans lacets et sans bretelles et sans ceinture, à propos de la montée fulgurante de son gendre dans les chart's.
Je demande à la majorité présidentielle de se recompter sans triche, afin que nous ayons un peu les idées plus claire sur le poids de la bête à culbuter au détour d'un fossé historiquement photogénique. Si ça se trouve c'est de l'ordre du cancrelat. A vos talons citoyens !
Je demande sincèrement au parti socialitaire une disparition prompte et honnête. Du genre : P'tain le François ! Comment qu'il nous l'a mise, la p'tite carotte.
Je demande à la France qui avance de ne plus regarder ses souliers quand elles marche dans le vide. Pour ceux qui n'ont de souliers que dans leurs rêves d'arpenteurs de solives, je demande de ne pas perdre la posture. Marcher sur la tête offre des paysages pubiens de toute beauté.
Je demande à la fille ainée de l'église de renoncer à sa part d'héritage. Et je me demande pour quoi je fais pas de la politique ?
- C'est pas parce que tu voulais être poète ? Me rétorque mon fils, qui a de la suite dans les idées. Être ! Être, tu en as d'bonnes !