Encore une...

J'ai voulu écrire un billet sur la loi du plus fort, cette loi universelle qui n'est applicable qu'à la nature d'après les zoologistes, mais je me suis arrêté à la première ligne et j'ai tout effacé! Tout simplement parce que je n'avais pas encore fini de l'écrire que déjà je la remettais en cause alors que là n'était pas l'idée première.

Je souhaitais en fait en arriver à dire que cette loi s'appliquait aussi à l'homme mais dès le début j'ai eu un doute, cette façon de voir les choses ne me plait pas et qu'en quelque chose ne nous plait pas, nous pouvons faire comme si elle n'existait pas ou la regarder différemment! J'essaie constamment de regarder les choses dites acquises par un angle différent, du coup je me suis demandé s'il n'y avait, dans la nature, que cette loi pour régir le bon fonctionnement de cette société à laquelle l'humain à dit non? Et j'en suis arrivé à la conclusion qu'aujourd'hui, personne ne peut répondre à cette question! Alors je pourrait en faire une dizaine de lignes, partager mon point de vu et l'agrémenter d'exemples mais non... J'ai pas envie... Ne m'en voulez pas, ce n'est pas contre vous c'est juste moi qui suis lassais de tout ça! Je crois que mon cerveau fatigue de voir les choses et d'essayer à chaque fois de les regarder. Alors je suis là (et las) à me demander quel intérêt à ce blog, ces billets, toutes ces idées critiquables et critiquées, toutes ces pensées furtives qui ne m'appartiennent plus et qui, à peine écrites, s'éteignent... Ce sont des points de suspensions qu'il faudrait à chaque fois, à chaque article, à chaque idées, un peu comme une corde qu'on lancerait derrière un bateau en marche et que l'on ne dirigerait vers rien, la prendra ce qui pourra! Donner naissance à un moment, le diriger et le lâcher, voir comment les autres se comportent avec lui, le guident et le déforment et voir comment lui interagit avec les autres, comment il se laisse guider et déformer, est-ce qu'il redevient lui ou évolue-t-il? Peut-être n'est-il pas accepté?

Voila, c'est ça! Créer rien et de ce rien, avec les vôtres, créer tout! Le monde, la molécule, le soleil, l'ombre, créer une chose et son "contraire", si tenté que le contraire de rien soit tout! Car, si tout est TOUT, alors en lui, il y a RIEN... Si un verre est plein, il est vide d'autre chose (?) Alors si rien n'a de contraire, rien ne s'oppose à rien et tout est ensemble ou plutôt, tout est un ensemble! Avec ces limites car tout à une fin... Et pourquoi? Parce que nous nous en avons une? Parce que, comme nous avons un début et une fin, tout ce qui commence finit un jour? Non, je ne suis pas d'accord, les extrémités d'une chose ne sont pas si éloignées que ça l'une de l'autre! D'ailleurs, je me dis même quelles se touchent, formant ainsi une boucle (bouclée), infinie de tout! L'infini n'a ni fin ni début! Alors, il y a bien des choses qui ne terminent jamais, qui ne meurent pas car jamais elles n'ont vu le "jour"! Elles existent est c'est tout (ou rien)! Là, un point final serai le bien venu, comme un pied-de-nez à ça, une fin d'une idée qui vient de naitre, de grandir et qu'il me faut achever...

Nous sommes tous un peu dieu en sommes, apte à créer, entretenir, protéger et éliminer. Mais cette différence fondamentale entre "lui" et nous, ce qui fait que jamais personne ne pourra avoir de certitude, ça tient du fait que nous, nous pouvons finir, nous avons des extrémités, des débuts, des fins, des contraires, des semblables, ..., nous avons de tout petit rien qu'on aime à considérer comme de grand tout... A l'avenir, je me ferai peut-être plus discret sur ce blog, comme si mon cerveau était fatigué d'essayer de comprendre, comme s'il voulait vivre comme vous, pas différent, pas mieux, pas plus heureux, pas moins triste, non, comme vous... lutte entre le cœur et la raison, ce que nous faisons nous défini par rapport aux autres et c'est le regard des autres qui nous fait alors, les autres nous définissent et nous l'acceptons fièrement (ignoble sentiment que celui-ci), je suis différent! Pourquoi? Parce que vous le dites! Alors tu es idiot! Mais si j'étais comme vous? Tu serai aussi un idiot! Quoi que je fasse je suis idiot? Non, mais tu te limite aux chois que l'on t'impose, tu ne vois pas le monde avec tes yeux mais par le reflet que les yeux des autres te laissent apercevoir! Je ne veux plus être idiot! Alors dis-moi qui tu es! N'écoute pas ceux qui te devine, car il ne font que te définir en fonction d'eux-mêmes! Dis-moi qui tu es... Je ne suis que moi... Alors voila, encore, je lâche ça, ça! Tout ça!Ce n'est pas une fin, ce sont des points de suspension, la volonté de passer à autre chose et la sensation de ne pas le trouver là, quête infinie de l'humain, se définir lui-même...