Quand on est con...

Il est coutume dans certaines copro voulant faire de substantielles économies de répartir le ménage entre les occupants de l'immeuble. Dans notre cas, cela signifie qu'il faut sortir balais et serpillère une fois par mois.
Bon gré, mal gré nous nous chargions de notre part mensuelle et tout se passait bien, jusqu'à cette semaine...

Dimanche soir, une fois le ménage fait, Yannick déposa le carton de rappel dans la boîte aux lettres de notre (très aimable) voisine du dessus.
Comprenez sa surprise en retrouvant lundi midi le carton sagement entreposé au milieu de notre courrier.

Souhaitant avoir quelques explications sur ce fait étrange, il monta -carton en main- voir la voisine en question. Un bref coup de sonnette et un charmant "Qui c'est ?" lui permirent de se présenter comme le voisin du dessous.
Une réaction normale eut été d'ouvrir la porte et d'entamer la discussion pour connaître la raison du problème, mais à la place, il ne trouva que mutisme et porte close.
Après un moment de flottement et de stupéfaction, il redescendit à l'appart en laissant le carton sur la poignée de la porte.

En repartant bosser, devinez ce qu'il trouva accroché à notre poignée...
Je vous le donne en mille : le fameux petit carton.
N'ayant ni le temps, ni l'envie de se prendre la tête avec la voisine, il parti au boulot en remettant à plus tard un règlement de compte inévitable...

Une fois rentré du travail, il s'attela à la rédaction d'une lettre courtoise (qui l'eut été beaucoup moins si je m'en étais chargée) à l'intention de la dame en question. Interrogations, règles de bon voisinage, les grands sujets y furent abordés.

Voilà maintenant 2 jours que nous attendons une quelconque réaction sans espoir (je le crains) d'en avoir aucune.

Mais après tout, l'essentiel c'est que nous soyons débarrassé du petit carton... pour un mois du moins. ;)