Une étude internationale écolo-catastrophe estime que des dizaines de millions de personnes seront forcées de quitter leur terre et parfois leur pays inondé ou desséché dans les décennies à venir, posant des problèmes inédits de sécurité et de statut. Selon les projections, le nombre de migrants atteindra de 25 à 50 millions en 2010, jusqu'à 700 millions en 2050.
L'étude "In search of Shelter" (A la recherche d'un abri), conduite dans 23 pays et présentée en marge des négociations du nouvel accord contre le réchauffement, insiste pour que la communauté internationale intègre la dimension de ces migrations dans le futur traité international. L'ONG Care-international a été associée à l'Institut pour l'environnement et la sécurité de l'Université des Nations unies (UNU-EHS) et à l'Université Columbia de New York pour conduire ces recherches. M. Ehrhart, de Care-international, explique doctement :
"Près du tiers de la population mondiale est concernée par la fonte des glaciers, l'augmentation du niveau de la mer, les risques d'inondations dans un premier temps, de sécheresse à long terme. Mais là où les déplacements dus aux catastrophes naturelles ou aux guerres sont généralement temporaires, cette fois les gens devront quitter leurs terres sans espoir de retour".
Le futur accord international, qui doit être adopté en décembre à Copenhague, doit donner une "priorité absolue" aux populations les plus vulnérables dans les schémas de financement. "Les migrations doivent être reconnues comme un élément important de l'adaptation" au changement climatique.
Et à part cela, quel temps fera-t-il ce WE ?