La grande course de chars à voiles de Michael Coney

Publié le 10 juin 2009 par Faelys

©R.Laffont

Blog-o-book relooke ma PAL avec cette couverture psychédélique (je pourrais adorer cette mythique collection "Ailleurs et Demain" rien que pour ça, si je n'étais pas déjà tentée par la SF...).

Résumé éditeur: " Le Chant de la Terre, dont La Grande Course de chars à voiles constitue l’ouverture, est l’un des cycles les plus étranges et les plus réussis de la science-fiction.

Le Chant de la Terre est supposé extrait d’un chant épique qui relate l’histoire de l’humanité, plus quelques autres, et qui a tant proliféré au fil des temps qu’il faudrait plus d’un siècle pour le réciter en entier. Nous ne disposons donc que de fragments en cinq volets, La Grande Course de chars à voiles, La Locomotive à vapeur céleste, Les Dieux du grand loin, Le Gnome et Le Roi de l’île au sceptre.
Le cycle conte la mésaventure d’un presque dieu, Starquin le Cinq-En-Un, qui, se promenant dans l’univers des aléapistes, autrement dit des possibles, se trouva piégé quelque part dans l’espace par les champs de mines d’une guerre interstellaire future. Malgré ses pouvoirs, il risque d’y périr d’inanition au bout de quelques millénaires si l’histoire ne peut être réécrite afin de le libérer.
La Grande Course de chars à voiles constitue le prologue du cycle, et se situe dans un Brésil futur, en un temps où la technologie sauvage qui a menacé de détruire la Terre a été oubliée et où la sculpture des êtres vivants a pris sa place : Karina, l’héroïne du roman, est une félina, issue d’un croisement de Vrai Humain et de chat, elle a la beauté d’une femme et la souplesse d’un fauve, sa cruauté et sa violence. La vie lui fera rencontrer Raoul, le fils du capitaine indomptable, tandis que se déroule sur un rail unique, à travers forêts, jungles et marais, la terrible, la fantastique grande course de chars à voiles…"

Si vous êtes encore là après la lecture du résumé, vous aurez des chances d'accrocher à la lecture de ce roman. C'est en effet assez dur de saisir le grand puzzle dont fait partie l'oeuvre et c'est d'ailleurs une des caractéristiques du roman que de jouer sur les imbrications, les parties et les tout, les différentes possibilités d'un destin...le lecteur est souvent bousculé par des ellipses, par des parenthèses replaçant un passage du roman dans la mythologie de l'oeuvre. La gymnastique peut parfois être assez épuisante. Mais le macro-récit se mérite, et quand on plonge entièrement dans l'histoire on est rapidement pris par l'intrigue et surtout par le magnétisme des destinées qui sont décrites. Les personnages sont à la fois exotiques et attachants, et l'héroïne Karina est de feu et de glace!

En lisant ce livre on met les pieds dans un univers à mille portes, une saga fondatrice.

Personnellement, cette lecture a été pour moi divertissante et plutôt plaisante, mais aussi fatiguante. J'attendrais donc avant de retenir à nouveau mon souffle pour démêler les fils complexes de la destinée de Starquin...