J’essaie de ne pas lui tirer dans la bouche avec les rennes, de me détendre (après six mois, ça fait quand même quelque chose de remonter sur un cheval que je ne connais pas en plus) et puis hop, tout revient : position, allure, demandes avec les jambes, les mains et mon cheval de ce soir répondait au quart de tour. Ça, c’est génial. À peine besoin de reculer ma jambe extérieure qu’il part au galop. Youhouh ! On galope, on galope !
Oui, j’adore l’équitation. Mais je n’en fais pas autant que je voudrais (manque de temps) et mon niveau ne me permettra jamais de faire des concours. Je n’en ai pas spécialement envie, mais j’aurais aimé connaître la sensation de faire un parcours d’obstacles parfait et de gagner une médaille.
Heureusement pour moi, je suis auteure. Et ce que je n’ai pas pu réaliser, mon héroïne, Zoé, pourra le réaliser. J’avais déjà transmis ma passion pour l’équitation à Cécile dans Passionnément givrée, mais elle était juste mentionnée. Dans mon roman pour ados, elle sera partie intégrante de l’histoire. Zoé monte à cheval depuis ses dix ans et commence les concours. Jusqu’où ira-t-elle ?
C’est génial d’être auteure parce que je vais pouvoir vivre par procuration ce que je n’ai pas vécu. Évidemment, ce ne sera pas comme si j’étais moi-même devenue une cavalière hors pair, mais d’une certaine façon, je vais pouvoir réaliser un de mes rêves d’enfant à travers Zoé !
C’est super tordu ce que je raconte mais bon, les auteurs sont reconnus comme étant une race à part !
Si vous aimez l’équitation, cette vidéo est pour vous. J’en ai des frissons quand je la regarde.