Le week-end avant dernier, après une nuit blanche déjantée dans une boîte de nuit japonaise, on a prit les premiers métros matinaux de 5h30 à Shinjuku, pour rejoindre Ryogoku, le quartier des sumos.
Malgré la pluie et l’heure matinales, on a attendu derrière une longue file d’attente avant de pénétrer dans l’enceinte du Ryogoku-Kokugikan (両国国技館), le plus important site de compétition du Japon.
Mise en bouche avec une jolie fresque:
On l’ignorait alors mais la compétition se déroulait tout du long de la journée, avec les combats de jeunes sumos le matin, pour terminer par la finale ultime en fin de journée.
On est arrivé très tôt, le stade était alors désert:
On en a profité pour monter au deuxième étage:
Je dois avouer qu’après notre folle nuit, je ne suis juste parvenu qu’à m’endormir le matin, les combats de jeunes sumos ne sont pas d’une poignante intensité, et il y a avant chaque combat un rituel religieux redondant qui raisonnait dans notre tête !
Néanmoins, en début d’après-midi, l’artillerie lourde a débarqué : les sumos de la table ronde ! Un moment crépitant !
A ce niveau, les combats étaient beaucoup plus féroces, ce sont des bêtes de puissances ! Ci-dessous à droite, un des plus gwo sumo que j’ai pu voir de la journée, dodu à souhait :
(je n’ai malheureusement pas de téléobjectif donc je n’ai pas pu prendre des photos de près; et j’avais la flemme de me lever pour descendre près de l’enceinte de combat : le dohyo).
On est reparti avant la finale, fatigué mais aussi éjecté par le monde affluant, vu que l’on n’avait pas de places attitrées :
Session photo pas très riche désolée ! :{
On a découvert avec ntamak l’outil cartographique StreetView de Google. Pour inaugurer cette aléchante fonctionnalité, si vous voulez vous promener aux alentours du stade, cliquez ici.