Magazine Journal intime

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Publié le 12 juin 2009 par Gerry14

Un an déjà depuis ma prise de décision de travailler en indépendant et tout ce qui a suivi.
Rétrospectivement, je me suis emballé et ai foncé un peu trop vite, pas assez et souvent mal informé. Je partais déjà assez mal sans avoir besoin d’un ex-employeur qui magouille mon solde de tout compte et une banque qui me coupe le compte professionnel avant même que je n’ai démarré mon activité. Effectivement, j’avais un découvert après avoir investi dans du matériel informatique et des frais de publicité, mais depuis quand ferme-t-on un compte de société au bout d’un mois ? Où ont-ils vu une entreprise faire des bénéfices dès le premier mois ?
Aujourd’hui, je me retrouve donc RMIste, toujours sans emploi ni même entretien malgré les quelques 200 candidatures envoyées pendant mon séjour chez Bob.
Découragé, j’ai complètement stoppé mes recherches depuis un mois et demie et avoue n’avoir aucune envie de continuer ainsi à courir et pleurer après des jobs contraignants et mal payés.
Je suis en complet désaccord avec les nouvelles pratiques des chômeurs (se trimballer avec des pancartes sur le dos, chanter son CV sur youtube…)qui relèvent, pour moi, de l’avilissement.
Rendez-vous pris hier avec mon assistant social, malheureusement assez peu au fait des nouvelles lois au niveau de l’emploi. Après une séance de recherches sur internet, j’ai confirmation de ce que mon oncle m’avait expliqué : le statut de travailleur indépendant a changé depuis l’année dernière.
C’est vraiment le syndrome « pas de bol » qui me poursuit… je me suis inscrit à la mauvaise période !
A présent, les cotisations Urssaf se règlent en fonction du chiffre d’affaire et ne sont plus une somme fixe. Un entrepreneur qui ne fait pas de chiffre ne paie pas d’Urssaf, ce qui n’était pas le cas l’année dernière, et ce qui me vaut d’être encore redevable de 480 Euros à l’Urssaf pour un mois et demie d’inscription !
Le statut est déclaré comme étant « complémentaire » et il serait donc bel et bien cumulable avec un autre emploi ou des allocations de chômage ou de RMI. Mais ça, ça reste encore à être confirmé auprès d’un conseiller Urssaf et un de la CAF. Encore faudrait-il pouvoir chopper un conseiller CAF au téléphone pour prendre rdv, ce qui semble être mission impossible.
Dans tous les cas, après avoir tourné le sujet dans les sens et les recoins de ma petite cervelle depuis quelques semaines, si les conditions sont bien celles décrites sur le site du gouvernement, ce serait la solution que je choisirai. Celle qui correspond le mieux à mon besoin d’indépendance, de liberté, et surtout à ce désir d’être seul décideur pour moi-même. La partie n’est finalement peut-être pas encore perdue



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