Il n’y a rien de grave (gballand)

Publié le 12 juin 2009 par Mbbs

« Il n’y a rien de grave, je suis mort », c’est ce qu’il lui avait dit la veille, quand elle avait téléphoné pour demander de ses nouvelles. Au début, elle avait cru qu’il plaisantait – il avait toujours été cynique - mais la tournure que prit la conversation l’inquiéta.
Un quart d’heure plus tard, elle composait le numéro de téléphone des pompiers. Quand elle arriva devant son immeuble, on sortait un brancard ; elle le vit livide et inerte. En larmes, elle balbutia « Mon Dieu, il n’est pas mort ? »
A la clinique, à son réveil, il la découvrit endormie au pied  de son lit. Il murmura : « Tu vois maman, c’est pire, je ne suis pas mort. »