C’est un premier moteur qui nous réveille, Momo et moi. Il est huit heures. C’est D’jo qui part chez sa mère lui taxer deux ou trois cent balles. Disons six cent. En sachant que D’jo ne déclare que la moitié de ce qu’il a. D’autant qu’en ce moment, il revoit 3615. Aline. Même s’il ne l’avoue pas encore. Y’en a qui les ont vus ensemble. Y’a même des soirs, il rentre pas. Et le lendemain, il dort toute la journée. Ca fait dix jours qu’on roule à pieds. Momo. Théo. Et moi. Qu’on marche comme des âmes en peine le long du parapet. Coincés dans un quartier qu’on ne connaît pas. Je me souvenais même plus que j’avais des jambes… Que y’avait des gens. Autour. Des gens que quand tu leurs demandes une feuille, ils te donnent une feuille A4.
Depuis que c’est le printemps, la région a pris des couleurs. De la vie. Les rideaux de fer se sont levés. Les premiers touristes sont arrivés. Les estivants ne vont pas tarder. La saison pointe le bout de son nez. On s’est fait une nouvelle amie. Sandrine. Une dame qui habite tout près d’ici. Avec son fils. Jérémy. Dix ans. C’est un surdoué à ce qui parait.
« On nous l’a détecté précoce quand il avait cinq ans »… Nous dit-elle humblement.
C’est vrai que quand tu le vois se démener avec la surprise de son œuf Kinder, ça ne saute pas aux yeux immédiatement. Surtout quand t’en connais, au même âge, ils vendent déjà du shit. Mais ça a l’air de la rassurer d’avoir enfanté un prodige. Hier le petit génie nous a récité le poème qu’il préparait pour la fête des mères. C’était comment dire ?!… Je trouve pas les mots… Un peu comme quand tu vois le bébé d’une copine, que t’as envie de lâcher : « oh mon dieu qu’il est moche »… mais qu’en fait tu dis rien. Ou pire. Parce que t’aimes pas mentir. Et que c’est vrai, toute façon, ça veut rien dire : y’a des bébés, ils sont trop beaux à la naissance, et après ça devient des boudins. Ou vice versa.
« Ah bon ? Il est moche alors ? »
« Ou vice versa… j’ai dit ! »
Quand il a eu fini de réciter sa petite poésie, je me suis approchée de l’enfant prodige pour remettre de l’ordre dans ses boutons de chemise. Il avait attaché lundi avec mercredi.
Sandrine est une mère surmenée qui ne parle à son surdoué de fils que pour lui demander s’il a fait ses devoirs. Rangé sa chambre. Ou s’il s’est bien brosser les dents. Tu l’entendras jamais lui demander s’il a passé une bonne journée. Ou si ça va. Tout simplement. Elle est secrétaire médicale. Classe moyenne promue d’office. Cursus normal. C’est le genre qui croit que les assistantes sociales, elles te paient même tes cigarettes. Elle a eu sa pire cuite en mangeant des moules marinières. Sa pire peur dans le train fantôme. Mais Théo fantasme sur elle. Il adore les BCBG coincées. Les bourgeoises timorées mal baisées. Voire pas. Ou plus. Qui font des manières. Et lancent des SOS. Sans en avoir l’air. Mais juste pour une nuit. Il ne s’accroche jamais. Sandrine est blonde. Elle fait plus à cause de sa gabardine beige qui lui arrive au dessous du genou et son petit foulard Hermès, mais elle a la trentaine. Son mari travaille sur paris toute la semaine. Elle se sent seule. En manque de tendresse. D’affection. De câlins. Ce soir on va chez elle. Manger. Et dormir, même. Si on veut. En tout bien tout honneur… comme elle dit. C’est faisable : Momo et moi dans le bureau. Y’a un vieux canapé qui se déplie. Théo dans la chambre de son fils qui lui, dormira avec elle.
« Ce sera pas la première fois. Quand on a un mari fantôme. » Insiste-t-elle. Mais quand Théo propose de ne pas bousculer les habitudes du petit, et de prendre la place vide dans le lit avec elle, elle devient rouge comme une tomate. Et lui rappelle qu’elle est mariée.
« Mais si tu te sens capable de dormir à côté de moi sans me toucher… » Insinue-t-elle…
« Et toi ? Tu te sens capable ? », Lui répond Théo, sûre de lui.
« Alors là tu me connais pas. J’ai jamais trompé mon mari », minaude-t-elle.
« Y’a un début à tout… Tu plaideras l’adultère involontaire. »
« Je plaiderai rien du tout. Y’a pas que ça dans la vie quand même… »
Ah bon ? Alors pourquoi y’a des flammes qui sortent d’entre tes jambes ? J’ai envie de lui demander. J’te jure. Que de chichis pour un petit coup de … cœur.
Depuis que je le connais, j’ai souvent vu Théo batifoler avec des filles. Mais il préfère les amours platoniques. Les trucs qui se concrétisent jamais. Les jeux de séduction. De regards. Qui durent toute la vie. Ils aiment les filles qui sont sûres de leur charme. Les petits canons sexys qu’ont autant de sex appeal dans un d’jean. Un survêt. Ou une jupe. Comme celle qui vend des glaces de toutes les couleurs : Marie. Sandrine elle, c’est plutôt le genre à avoir les mains moites. Et à trembler de la lèvre quand elle sourit. Mais Théo a l’air sous le charme. Bien décidé à la sauter. Le problème c’est que ce soir, il doit aussi voir le gars qui lui doit 3000F pour lui avoir conçu une serre à beuh dans un placard. Un truc hyper sophistiqué avec éclairage par néons réglables en hauteur avec poulie ; Système de ventilation ; d’aération ; le tout actionné par un minuteur respectueux des cycles jour/nuit. Tout un concept sur mesure qu’il a pensé. Dessiné. Installé. Ca fait au moins six mois. C’est chaud. On doit être chez les deux à la même heure.
Si D’jo la joue souvent semi perso, Théo lui, partage tout. Même l’argent qu’il n’a pas encore. Il voudrait qu’on rende une partie de ce qu’on doit à Rachid. Pour le calmer un peu. Trois mille francs. C’est une goutte d’eau. Dans la mer. Sur huit mille. Mais pas dans le désert de nos finances. Rachid sait très bien qu’on a de gros problèmes de trésorerie. Lui aussi ??? Peut être ! Mais à la R21 2 litres turbo toute neuve qu’il a acheté ce week-end, on dirait pas. Je te rappelle que l’action se déroule en 1992. Du temps où tu te disais que Renault ce n’était pas pour toi. Tellement tu te voyais mieux dans une petite Porche. J’imagine… C’est le cas de Rachid. La R21, c’est juste en attendant. Et pour remplacer la 205 GTI 1L 6.
Depuis qu’on est monté à Paris avec son argent, il ne veut plus nous arranger. C’est vrai qu’on a un peu abusé. Qu’une chambre de Formule un aurait suffi. Pour une nuit. Le problème, c’est qu’on savait pas, nous, que ça ferait quatre mille francs, en tout, le Novotel des Halles. Pour quatre hein… Restau et petit dèj compris ! Coups de fils. Bouteilles. Tout ça pour aller mettre dix francs dans une consigne de gare. Ca fait cher la consigne. C’est clair. Il a raison Rachid.
Je savais même pas que le fric il était pas à nous. A la base. Que fallait en rendre une partie. Je comprends rien au bizness du shit : je t’avance tant ; je te le fais à tant ; j’en veux tant… Facile, en apparence. Mais entre ce que tu dois, ce que t’as déjà rendu, ce qu’on te doit, qui t’a rendu quoi, sur combien, qui te doit encore quoi, ceux qu’ont fait crédit et qui paieront le tant, ceux qui pensaient payer le tant mais qui peuvent pas, ceux qui paieront jamais, plus ta conso perso… faut quand même avoir une bonne calculatrice dans la tête. Pour pas dire un ordinateur. Les journées sont pensées. Organisées au millimètre carré. En théorie, elles sont hyper bookées. Tout est chronométré. En pratique, y’a pleins d’imprévus. D’impondérables. C’est les aléas du métier. Momo, Théo, D’jo, et moi, on forme une bonne équipe. Mais on a tous la même notion aléatoire de l’argent : le budget c’est notre point faible. Tout ce qui rentre part le jour même. Que ce soit vingt. Deux cent. Deux mille. Ou dix mille francs. Dans les jours les plus fastes. Des fois je me dis qu’on devrait faire attention. Prévoir. Pour demain. Mais demain, c’est dans une autre vie. Il sait très bien, Rachid. Ok : c’est dans cette vie là qu’on l’a appelé en pleine nuit parce qu’une fois arrivé à Lyon on n’avait plus de quoi mettre une goutte d’essence. Ce jour là. Et que fallait encore passer un péage. Mais c’est ce con de D’jo : il était persuadé qu’il nous restait un petit billet de mille balles. Il se rappelait même plus qu’en cherchant Les Puces de Clignancourt, on était tombé sur La Foire du Trône. Alors qu’on voit que lui sur la banquette arrière : le gros panda qu’il a fini par gagner et qui prend toute la place. Tout ça parce que Monsieur pensait que y’avait moyen avec la meuf du stand de tir. Mohamed et Théo déploient tout leur talent pour dédramatiser. Esquiver l’essentiel. Mais Rachid n’est pas D’jo. Il suffit pas de dévier la conversation pour le dérouter. De le chatouiller pour qu’il rigole. Sinon ce serait pas le boss. Ce jour là, après six heures de route pour venir nous dépanner, dont deux bonnes à nous localiser dans Lyon, précise-t-il quand D’jo sous entend qu’il aurait pu mettre le turbo… il n’a pas eu envie d’écouter nos élucubrations. J’aurais préféré qu’il nous traite de baltringues Ca aurait fait moins mal que quand il nous a balancé la liasse de billets en plein Mistral sans états d’âme. Sans nous décrocher un sourire ni un mot. Et qu’il s’est barré sans se retourner. Sans même prendre Pandi Panda. Alors qu’il était tout seul dans sa R21. J’ai jamais vu Rachid comme ça. Heureusement qu’avant d’être le boss, Rachid est d’abord un pote d’enfance. Qu’ils ont tous grandi ensemble. Et que Momo, Théo et D’jo ont l’âge de ses petits frères. Pour lui c’est une circonstance atténuante. Pour nous, aggravante. On s’en veut d’avoir trahie la confiance de celui qui leurs a tout appris. Depuis, c’est la misère. Plus personne ne passe. Faut vraiment qu’on se refasse. Momo m’a promis que j’aurais plus jamais faim au point de croire que c’est la fin. Et je le crois.
Il fait beau ce matin. Le ciel est bleu dans la lucarne. Presque vert. Avec le soleil Mohamed voudrait qu’on se lève. Mais se lever pour faire quoi ? On n’a pas de thune. Pas de voiture. Pour peu que D’jo tire jusqu’à Marseille, on est bloqué jusqu’à ce soir. Si c’est pas jusqu’à demain. On va encore trainer toute la journée. Regarder les gens passer. Les écouter. Leurs phrases toutes faites. Je me demande où ils les achètent. Et leurs problèmes ? Ils se les fabriquent ou quoi ? Je savais même pas que c’était un problème, moi, que Ikéa ça ferme, dimanche prochain. Je te jure des fois j'’ai envie de leurs dire :
« Vas voir une assistante sociale mon gars Tu vois pas que je suis en train de me tricoter un steak ? » Mais bon. Les gens c’est pas parce qu’ils pleurent devant 30 millions d’amis qu’ils vont pas te raconter leur régime Weight Watchers devant un reportage sur la famine en Afrique juste après. C’est bien connu. Dans la rue, t’as dix fois plus de chances si t’es un chien. Faut le savoir.
Quand Momo et moi on se voit le matin, ça nous fait toujours comme la première fois. A la gare. Quand j’ai tout de suite compris pourquoi j’avais pris ce train là. Ce jour là. Et à cette heure là : parce qu’il m’attendait. Entre nous, c’est comme magnétique. Magique. Le désenchantement n’opère pas. Je n’ai d’yeux que pour lui. Ses mots qui ressemblent à des dessins. Ses phrases à des illustrations. Sa fausse désinvolture. Cette façon qu’il a de parler de l’essentiel. En insistant sur les détails. Quand Momo raconte une histoire, t’as l’action en temps et en heure. Le suspens. Les images en couleurs. En relief. Les ralentis. Les fondus enchainés. Les flash back. Des plans serrés. Des plans larges. T’es comme au cinéma. Si D’jo est une deux chevaux ou une vieille 4L, Momo lui, est une Ferrari. Quelque chose de puissant et d’agile à la fois. Qui tient toujours toutes ses promesses. Et la route. Ce matin il voudrait voir le gars qui cherche un 750 GSXR pour refaire son moteur. Il est venu nous brancher trois fois. C’est pas un flic. On a vérifié. Il est serveur dans une brasserie. C’est le gars rien de plus tranquille. Il a juste pas envie de lâcher vingt mille chez Suzuki. Je crois qu’on va faire affaire avec lui. Des GSXR y’a que ça, en ce moment. J’ te jure les gens, même quand on veut se ranger, c’est eux qui viennent nous engrainer. C’est fou. Y’a même une dame, la semaine dernière, elle voulait qu’on lui brule sa voiture pour trafiquer avec l’assurance. Une dame bien comme il faut et tout hein !… Mais ça servait à rien : elle était au tiers. Et n’avait même pas souscrit d’option incendie. Et puis ça payait pas. Là le gars il nous lâche six mille cash.
Je sais : c’est pas bien de voler. Y’a plein de gens ils disent que même dans la pire misère, ils préfèreraient crever. Que d’en arriver là. Mais je crois qu’ils auraient pas le choix. En fait. Que sans leurs murs capitonnés, ils ne survivraient pas. Je vois l’assistante sociale qui me disait toujours que c’était pas parce qu’on n’était pas de l’autre côté de la barrière qu’on pouvait pas imaginé la galère… ben le jour où elle a réalisé qu’être de l’autre côté de la barrière, c’est ça qui changeait tout, justement, et qu’elle faisait beaucoup moins la fière, j’ai même pas eu envie de lui demander c’était quoi la différence entre imaginer la survie un petit verre de scotch à la main sur un sofa moelleux. Et la vivre. Chacun voit midi à sa porte. C’est clair. Ou à quatorze heures. Peu importe. Jusqu’au jour où la roue tourne. Et qu’elle met les pendules à la même heure pour tous. Ce jour où t’as même plus envie qu’ils sachent. Tellement ça fait mal. Mal de comprendre que tu savais pas tout. Dans ton petit univers calfeutré. Exemplaire. Et modèle. Et qu’en changeant de réalité, faut aussi changer de vérités. Bien souvent. Parce que si t’as pas les bons codes, tu meurs. Ah les gens !… Qu’est ce qu’ils sont naïfs. Et tellement au dessus de tout. Quand on veut on peut. Ouais c’est ça… Ben on va dire que je veux pas alors. Et toi Ducon ? Pourquoi t’es pas moins con ? Tu veux pas ? Ou tu peux pas ?
Quand Théo nous rejoint dans le garage, il est 9 heures. Il a l’air en pleine forme. C’est vrai que cette nuit, il n’a pas suivi nos péripéties. Quand je pense que Mohamed voulait que je parle à personne de l’affaire du sandwich au jambon, c’est lui qui raconte l’histoire à tout le monde. Je suis sûre qu’à Marseille demain ils sont déjà tous au courant. Surtout s’ils voient D’jo. C’est pire que le Var Matin. Dans cette bande. Tout se sait. Ca va hyper vite. C’est ça que j’aime bien. Tout le monde s’intéresse à tout le monde. J’ai l’impression qu’avec eux, je pourrais jamais mourir. Tellement j’existe. Tellement j’ai l’impression que tout est possible. Même de perdre la mémoire. De ne plus savoir qui j’étais. Avant. Quand je n’étais pas moi. Angie. Même d’oublier le temps où je végétais sur mon canapé comme un légumosaure. Le cerveau Sous perfusion. Devant ma télé. Avec un mari qui se demande pourquoi au bout de cinq ans, j’arrive toujours pas à faire le deuil de mon père qui s’est foutu en l’air ; un pauvre gars qui comprend pas pourquoi je passe mon temps à me demander si la vie vaut le coup d’être vécu. Alors que quand son Prophet 5 (1) est tombé en panne, il a cru qu’il allait mourir. Tellement c’était la première fois qu’il avait mal comme ça. Quoi que. Y’a eu le jour où il s’est cassé le petit doigt de pied aussi. Autant pour moi ! J’avais oublié cette nuit pas comme les autres où il s’était levé pour donner le biberon à notre fils. Et qu’il s’était mangé le pied du lit dans l’orteil. Le tout petit tu sais ? A l’extrémité ! Ca fait mal ça… Hein ?!…
C’est vrai que ça fait mal d’être né chez les Bisounours. Parce que les Bisounours, ils croient tous que « vas te faire soigner » c’est moins violent que « vas niquer ta race ». Comme termes. Et qu’ils ont un beau déguisement de prince charmant. Mais un gros bout de crapaud qui dépasse. Je crois pas aux contes de fée mais dans ma caravane pourrie, entourée de garçons qui n’ont rien du gendre idéal, je me sens comme une princesse dans un château. Avec un roi et des chevaliers servants. Ils ont moins de jolis mots. Mais ils ont de la parole. Je veux plus jamais qu’on m’appelle Caroline. Pourquoi y’a cette chanson qui passe en boucle à la radio. Toute la journée. Pourquoi j’ai senti un pincement dans mon cœur quand D’jo m’a demandé si MC Solaar était l’as de trèfle qui piquait mon cœur ? Momo m’avait bien dit de lui donner des indices au compte goutte. Qu’avec son esprit quadrillé, il allait les accumuler. Et nous prendre de court. Au dépourvu. Un prénom non mixte. De huit lettres. De Monaco. Un état d’Amérique. C’était pas non plus niveau bac. Il avait tenté Patricia Nathalie Isabelle Virginie. Putain j’aime pas quand D’jo est trop intelligent. C’est comme quand il est en dehors de sa golf. On dirait que c’est pas lui. C’est pour ça que je lui ai répondu :
« N’importe quoi… Je le connais pas moi… MC Solaar »
Et que je lui ai pas menti. C’est vrai. Je le connais pas moi, MC Solaar.
Pourquoi qui vole un œuf ferait mieux de voler un bœuf selon Fancis Blanche ? Parce que selon Marin Karmitz, qui vole un œuf va en prison et qui vole un bœuf va au Palais Bourbon.
Mais y’a aussi :
Qu’est ce que la chance ? C’est un vol inconscient. Il est donc assez juste qu’elle soit punie un jour comme le vol.
Alfred Capus
Ou
Si tu donnes à quelqu’un un poisson que tu as volé, il mangera une fois. Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie.
Philippe Geluck
Ou encore
Voici deux voleurs. Celui-ci est pauvre, et vole les riches […] Cet autre est riche et vole les pauvres.
Victor Hugo
Le prélèvement d’impôt au-delà du strict nécessaire constitue un vol légalisé.
Calvin Coolidge
Ainsi la paresse est mère. Elle a un fils, le vol, et une fille, la faim
Victor Hugo
La loi, dans un grand souci d’égalité, interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain.
Anatole France
J’aime bien la dernière. C’est comme le bouclier fiscal, un peu. Par souci d’égalité, la loi a voulu que ni riches ni pauvres ne se voient taxer plus de 50% de leurs revenus. Ca veut dire que ton SMIC, tu seras sûre d’en garder toujours la moitié. Elle est pas belle la vie?
(1) Prophet 5 : Synthétiseur à la mode au début des années 80.
ééééèé
ééééèé
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 25 juillet à 20:56
J'espère que ces écrits ne sont que le fruit de ton imagination, sinon, tu risques d'avoir des soucis avec la police... oups !