Petite réflexion...

Publié le 13 juin 2009 par Beatrice29
Un jour j'avais entendu une expression qui m'avait beaucoup plu : quelqu'un, je ne sais plus qui, avait dit que la vie était ponctuée de "catastrophes dérisoires". L'association de ces deux mots a de quoi surprendre puisqu'ls sont contradictoires mais, quand on y réfléchit, c'est quand même assez vrai.

Tous les jours, nous subissons ainsi des "catastrophes dérisoires" qui nous gâchent la journée. Heureusement, on ne vit pas des catastrophes chaque jour et même les gens qui ont tendance à tout dramatiser ne pourront que constater que ces catastrophes qu'ils prennent au sérieux sont effectivement dérisoires la plupart du temps.
En gros, c'est les petites emmerdes du quotidien. Le truc qui se renverse et qui salit la moquette, le chat qui vomit sur la chaise du petit-déjeuner (ça c'est chez moi !), l'ordinateur qui beugue au pire moment, une panne d'électricité pile à l'heure où on avait un super film qui passait à la télé, la voiture qui ne démarre pas, des documents oubliés ou même le paquet de céréales qu'on aime tant et qui n'est plus en rayon...
La liste serait bien trop longue à établir mais c'est vrai qu'on a parfois des journées de merde rien qu'à cause de ces "catastrophes dérisoires" dont on se passerait bien. Et, lorsque ces catastrophes se multiplient, on finirait même par se dire qu'on a une vie de merde, qu'on n'a vraiment pas de chance et qu'on n'est pas très heureux. Mais... le bonheur aussi peut être constitué de plein de petites choses dérisoires... qui, mises bout à bout font qu'on n'est pas si malheureux : un bon repas, un gros câlin du chat (qui a vomi le matin même sur la chaise, mais on lui pardonne), un truc qu'on découvre sur internet, un film qui nous a fait passer un excellent moment, une balade en voiture, un travail qu'on a fait dans les temps et dont on est finalement assez fier, le nouveau paquet de céréales qui vient tout juste de sortir....
Alors, entre catastrophes dérisoires et bonheurs éphémères, à nous de trouver nos priorités, de nous apesantir sur ce qui nous fait du bien et non sur ce qui nous rend malheureux. Ce n'est pas toujours facile et je me laisse moi-même souvent submerger par le côté négatif mais, c'est possible... quitte à fermer les yeux sur les choses qui, si on y attarde de trop, nous gâchent vraiment l'existence.