L’horizon,
Parfois nous la voyons, parfois je la vois, parfois tu la vois,
N’oublions pas que,
Même quand l’horizon qui désigne notre devenir est cachée par la brume,
L’obscurité ou l’éclat du soleil levant,
Elle n’en est pas moins présente, existante,
Inspire l’air qui à la senteur de l’herbe fraîchement coupée,
Expire l’oxygène qui te fait vivre, chargé de la douce odeur de ton sang,
Respire les sons qui font de la vie une existence, qui nous rappelle que nous vivons,
Espère en scrutant l’horizon,
Car je suis là, déjà marchant vers toi,
Poussé par ma foi, guidé par la conviction,
Ce que je vois en toi, je n’arrive que trop peu à le décrire,
Mais en moi c’est comme une explosion, une passion,
Un fruit sucrée, juteux et piquant,
Comme la liqueur chaude amer de la vie, tu fais battre mon cœur,
Et même quand l’obscurité nous saisie, même quand nous avons peur,
Je n’ai pour nous aucun doute, que nous nous aimons.
— Eleken,
Pour dormir…