"Une histoire c'est ce qui reste quand on a tout enlevé : les meubles, les personnages, tout".
Jolie phrase, mais bon hein, quand on a tout enlevé, les meubles, les personnages, tout, que reste-t-il exactement ? Passqu'en effet, on a tout enlevé, le personnage, les meubles, tout tout tout tout tout.
Alors, que reste-t-il ?
Des souvenirs, bien sûr, bons ou mauvais. Je trie pour ne garder que les bons, c'est bien mieux ainsi.
Et une boîte. Une petite boîte métallique. Une grosse boîte métallique en fait, mais pour y résumer une vie, c'est bien petit finalement.
Une boîte métallique de mon enfance, pleine de choses trouvées ces dernières semaines. Une boîte qui résume toute une vie. Quelques centimètres cubes pour une seule vie. Une vie entière. Un vague essai de conserver un tout petit bout de cette vie envolée en fumée. Enfin en cendres.
Eske ça se fait de dire bonne fête à une boîte métallique ? Bof bof bof. Je ne le dirai pas, de toute façon je le disais si peu ces dernières années, si peu. Mais tout de même, cette boîte métallique, ben aujourd'hui je peux pas m'empêcher de la mater... on sait jamais qu'elle se mettrait à causer.
Bon je vais me recoucher, ça vaut mieux.
Et puis bonne fête à tous ceusses qui sont papas en ce dimanche belge (et en avance pour ceusses qui sont papas en France, tant qu'à faire).