quotidien – dimanche

C’est comme un feu dans mes poumons. L’air est trop chaud, les plus hautes températures jamais enregistrées d’après le film « HOME« . J’ai tendance à le croire. Quand j’étais petit, quand ma tête culminait à un mètre d’altitude (il y a donc très longtemps), le temps me semblait plus frais. Ce qui est sûr, c’est que l’hiver, chaque hiver, je faisais de la luge avec ma sœur derrière la maison. Cela fait bien longtemps maintenant que je n’ai plus fait de la luge avec ma sœur.

Le temps passe comme dirait l’autre. L’autre qui, j’ai jamais su… Encore une expression qu’employait ma mère. « Mitigé-cochon-d’inde»  (ou cochon-dinde comme j’aime l’écrire), « t’es cucul-la-praline» , « quoi ? des p’tit pois» , « elle est gourde cette carne»  etc. Un vieux monde qui a fuit il y a longtemps… Où bien que j’ai fuit ? Vas savoir. Mais je m’égarre. Tout ça pourquoi ? Parce qu’il fait chaud. L’orage serait bienvenu mais il n’est pas pressé le saligaud, bon sang qu’il fait chaud, une vrai fournaise.

J’ai pourtant plein de joie en moi, comme un déferlante qui se libère et qui coule. Je ne vous dirais pas la raison. Seulement, moi je le sais, seulement mon savoir reste important. Quand à vous devinez. Bonne nuit…

— Eleken,
Après un bref séjour dans le vieux lyon