Vol Manifeste.

Publié le 15 juin 2009 par Mélina Loupia
Y a pas à tortiller, avoir un appareil photo numérique, même moins pris en main que certaines blogueuses, ça peut sauver un blog, rétablir quelques vérités, attester, témoigner d'un vol.

Et en parlant de tortiller, j'ai raté le concours chenille de chez Violette, pour cause d'absence de chenille. Inutile de me refaire, c'est trop tard et mort.

Sinon, ça aurait donné ça et c'est fort dommage, je fiche mon billet présent que j'aurais remporté le gros lot.



Mais en fait, au final, c'était pas bien grave, puisque ce n'est ni le fruit du hasard, ni celui de la transhumance qui a amené ces petites, moyennes et grosses boites jusque sur le pavé de la salle à manger.



Le fameux facteur, ce samedi-là, a finalement bien compris que lorsque je lève les yeux au ciel, et que le ciel est bleu et qu'au milieu, vu que c'est midi, y a une énorme lumière toute ronde, du genre ampoule à économie d'énergie qu'on appelle le soleil, et que je dis " Il fait toujours aussi beau", ça veut dire que c'est le temps qui est beau, et que quant à lui, il porte des lunettes de soleil, et qu'elles sont belles, ELLES.

J'ai fini par rassembler ma patience afin d'éviter de broyer le colis, pour une utilisation ultérieure, quand moi aussi j'aurai tellement d'influence que je pourrai envoyer plein de colissimo à tour de bras avec à l'intérieur des cadeaux si durement gagnés.



Car oui, finalement, j'ai remporté le 1er prix.
On a été entassées sur le podium, mais m'en fous, je suis pas bégueule, du moment que je peux m'empiffrer à loisir, sans aucune honte à m'envoyer la totalité du contenu des 4 boites.

Mais afin de me souvenir du doux moment de la réception, comme à Noël où on manque le coma en ouvrant ses cadeaux, j'ai souhaité immortaliser l'instant, celui d'avant, juste avant de se goinfrer.



Seulement voilà, sans maquillage, le pavé, il est dégueulasse.
Je suis donc allée à la recherche du balai dans le cellier, pour ensuite poursuivre le book de mes lots gagnés sur l'Internet, à coups de putasseries bien ciblées.

Dès mon retour des portes de l'enfer du bordel domestique, quelle n'est pas ma surprise de retrouver les 4 boites flinguées, déchirées, éventrées et surtout, VIDES.

Le trio, en mode feinte à tous les étages, avait profité de ma disparition dans le cellier, dont ils savent pour l'avoir pénétré au moins 2 fois en mai 2004, qu'il est aussi facile de s'en extraire qu'un préservatif d'une biroute en mode demi-molle. Ils ont donc eu largement le temps de transvaser tous les sablés des boites dans leurs estomacs.

Je n'ai donc pu opérer à une dégustation, comme sur le marché.
Un de chaque.

Une véritable tuerie gustative, comme on m'avait prévenu que ça serait, de croquer un sablé Michel & Augustin.

Alors en d'autres temps, j'aurais puni les enfants en les suspendant par les chevilles au cerisier, avec défense absolue d'appeler à l'aide, même discrètement, les voisins.

Mais je me suis ravisés, plutôt flattée de les avoir si bien élevés au point qu'ils en aient des goûts culinaires plutôt chics. Je n'ai donc pas non plus porté plainte.

En fait, au départ, je voulais remercier Fashion Gazette, et la prévenir que j'avais donc bien reçu son colis.