Les dangers du vide-grenier

Publié le 15 juin 2009 par Frédérique Paresseuse

Trois cervicales, quatre dorsales et une épaule déplacées + une grosse baffe.

Tel est le lourd bilan de notre première brocante en terres toulousaines.

Pourtant, la journée avait bien commencé.

4 h 45 (oui, vous avez bien lu : 4 h 45 !!!) : Lever pour être sûrs d'avoir un bon emplacement... qu'on a eu : central, à l'ombre, à côté de ma copine et en face de la sienne. Tout bien.

8 h : Arrivée de Camille archi-motivé pour m'aider.

9 h : Beaucoup, beaucoup de gens ayant la fièvre acheteuse à bas (très bas) prix. Mais bon, c'est le concept du vide-grenier, non ?

12 h : Pique-nique avec café et gâteau au chocolat pour se redonner un coup de fouet.

14 h : Gros coup de barre...

17 h : Encore un petit peu d'acheteurs. Les prix finissent de s'effondrer. Il est temps de remballer.

18 h : C'est rentrée à la maison que j'ai senti la douleur dans mon épaule qui venait se rajouter à mes habituelles douleur dans le dos et raideur dans le cou.

Les vertèbres qui jouent des castagnettes pour un rien, j'ai l'habitude. Les tendinites, c'est plus rare. Sans doute la manipulation des cartons ajoutée à une reprise trop enthousiaste de la natation et cette incapacité que j'ai à faire taire la brutasse qui sommeille en moi.

L'autre effet indésirable de cette brocante, ça a été de voir Camille vendre certains des jeux avec lesquels on avait tant joué tous les deux quand il était petit. Et de me dire : "Bah, c'est normal que ça ne l'intéresse plus, il va bientôt avoir 10 ans". Et de réaliser qu'un grand chapitre de ma vie venait de se clore, là, sous mes yeux.

D'où la grosse claque pour ceux qui n'auraient pas suivi...

Mon dieu, comme le temps passe vite !