Benoît XVI disait hier :
"Du 24 au 26 de ce mois se tiendra à New York la Conférence des Nations
unies sur la crise économique et financière et son impact sur le
développement. J'invoque sur les participants de cette conférence, et
sur les responsables de la chose publique et du sort de la planète,
l'esprit de sagesse et de solidarité humaine afin que la crise
économique et financière actuelle se transforme en occasion capable de
favoriser une plus grande attention à la dignité de toute personne
humaine et de promouvoir une distribution équitable du pouvoir de
décision et des ressources, avec une attention particulière au nombre
de pauvres, hélas, toujours croissant".
On découvre ce matin dans la presse :
"Le groupe pharmaceutique suisse Novartis n'envisage pas de donation de vaccin contre le virus A(H1N1) aux pays pauvres". [En effet, pour ]"rendre la production viable, il faut créer des incitations financières".
L'absolu du profit maximal et la dictature de l'argent-roi empêchent la charité ou la solidarité qui peuvent se manifester pourtant lors des catastrophes naturelles. Voilà ce qui confirme les paroles du Saint-Père lorsqu'il présenta sa prochaine encyclique :
"l'économie de marché (...) ne peut être reconnue comme une voie du
progrès économique et civil que dans la mesure où elle s'oriente vers
le bien commun".