Hier soir, l’amour était à nouveau dans le pré sur la six, mais j’ai l’impression que je ne suis pas encore totalement remis des très cultes candidats de l’année dernière. Au risque de la jouer "c’était mieux avant", je ne vais donc pas trop te parler des nouveaux candidats du speed-dating de la misère sexuelle campagnarde. Oui, je sais, tu es déçu.
Quoiqu’il en soit, je signale que j’ai pris un réel plaisir à découvrir ce qu’étaient devenus Julien et Nathalie, de la saison 2008. Ce qui, j’en conviens, fait de moi un être pathétique. Par contre, on ne sait pas s’ils ont fini par coucher… Car oui, malheureusement, les deux jeunes gens sont aujourd’hui séparés (ce qui, en un sens, est une bonne nouvelle, puisque cela veut dire qu’ils ne se reproduiront pas). Sylvie, la jolie esthéticienne mère de cinq enfants sans sourcils, va apparemment devenir comédienne et fouler les marches du Festival de Cannes 2010 (ah bon ?). De son côté, Jean, qui lui avait fait essayer une robe de mariée au bout de cinq jours avant de ne plus la rappeler parce que sa mère ne voulait pas le voir faire sa vie avec une traînée et ses cinq bâtards (en gros), a trouvé une femme soumise avec qui il a pu s’installer chez sa môman. Je suis sûr qu’il sera très heureux. Pas de nouvelles du sosie d’Olivier Besancenot qui avait culbuté une massive candidate avant de la jeter comme un vieux kleenex, en revanche : la prod’ n’a probablement pas souhaité le recontacter… Quant au sexy Nathaël qui élevait des chèvres en Ardèche, il a fini par trouver chaussures à son pied, ce qui ne représente pas forcément une aubaine pour la chaîne, qui, je l’ai senti, aurait bien aimé relancer le jeune et charismatique éleveur sur le marché du dating télévisé.
Bref, si tu es un passionné de L’amour est dans le pré comme moi, tu kiffes tellement ce post que tu l’as déjà forwardé à tous tes contacts Fessebouc en hurlant au génie. Si, à l’inverse, tu t’en bats l’œil comme de ta première couche, tu ne comprends rien à ce que je débite depuis vingt lignes, tu me trouves pitoyable et tu aimerais bien que je parle d’autre chose.
Bah tu sais quoi, chuis une grosse feignasse, moi, alors c’est toi qui va polémiquer sur les photos de Bruce Willis et sa nouvelle femme dans l’édition de juillet de W (au passage, lui et Demi Moore sont quand même géniaux : mariés et parents puis divorcés et meilleurs amis du monde, tous les deux recasés avec de la chair fraîche de vingt ans de moins qu’eux, ils ont bien géré) (je dis sus à l’hypocrisie autour de la crise de la cinquan... euh quarantaine).
"Chériiiiiiie, le dîner est prêt"
Le premier qui dit que l’esthétique bondage c’est so 2007 et que c’est du sous-David et Victoria Beckham, je l’envoie au piquet et je lui mets des coups de cravache sur les tétons.
De Nathalie de L’amour est dans le pré aux délires SM de Bruce Willis, tu ne pourras pas m’accuser de manquer de souplesse éditoriale, en tout cas.