de vos regards doux, des mots qui me parvenaient flous,
ensorcelé comme par un vaudou.
Et je me mis à rêver de vous,
de nos œillades furtivement échangées, volées,
de ces discrets cache-cache inventés,
de ce qui peut être un lien imaginé, inventé entre nous.
Et je me mis à rêver de vous,
de votre sourire timide, de cette politesse acquise,
de vos paroles fluides, de vos gestes dociles, tranquilles.
Et je revis ce que je cru perdu,
je rouvre les yeux sur ce que je cru rompu,
j’y songe encore, qui l’eu cru.
Et je me mis à voir ce qui me convenait,
à imaginer des instants volés,
je façonnais un bonheur qui m’arrangeait,
ce n’est pas sur que ça t’irai,
mais tant que je vis encore dans mon rêve,
tout devrait être parfait.