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Pendaison de crêmes, ailleurs...

Publié le 17 juin 2009 par Coussindair

Ho, la la, oui.  J'aurais pu titrer cet article : "Exposition d'artistes exceptionnels , dans un autre lieu..." ( que celui de notre-expo-du-mois-de-Mai. )  Mais bon. Je ne recule devant aucun calembour immonde, aujourd'hui.... C'est dire si je suis en forme, haha. Quant à ma pendaison de crémaillère-qui-n'en-est-pas-vraiment-une, puisque je n'ai pas vraiment déménagé, bah oui... C'est surtout pour satisfaire la curiosité des copines-z-et-des-copains.
Enfin bon. Juste un prétexte, pour annoncer, à ceux qui veulent l'entendre, que Samedi prochain ( le Samedi 20 Juin,soir ) j'inaugure mon deuxième pied-à-terre, à Cla/piers... ( Pour les expos, on verra ça bientôt ) ... Tous ceux qui lisent ces lignes sont évidemment invités à venir faire les fous, eux aussi, et danser jusqu'à pas d'heure en compagnie de plein de gens ...( s'ils arrivent à trouver, malgré l'absence délibérée d'infos, haha. ) 
Enfin, bon. Ca, c'est pour le week-end prochain .
Le week-end dernier, ce n'était pas triste non plus, puisque j'ai réintégré ma panoplie d'Artiste-à-la-con-qui-expose-dans-diverses-manifestations-plus-ou-moins-crédibles... En l'occurence, hier, Dimanche, c'était au "ple/in-air-d/es-chê/nes"...à Clapi/ers, que ça se passait, comme par hasard... 
Le Ple/in air des chê/nes ?..
Dans les années 60, cet endroit sympa, entouré de vieux chênes-verts-tri-centenaires , ( quarante mètres de haut ) s'appelait, " Le petit-bois ", et le Dimanche, tout le monde venait y pique-niquer,  jouer à la pétanque  ( gratuitement ) , dans le plus pur style Dolce-vita-socialiste-et-tout-ce-qu'on voudra... ( C'est en tous cas l'agréable souvenir que j'en garde ) ...Jusqu'à ce que mon grand-père vende ce bout de terrain, pour une poignée de fifrelins, à un promoteur, en 66... Haha. J'ai toujours interprété ça , de sa part, comme une manifestation de-bas-instinct, en réaction à  l'invasion de ses terres, par le diable rouge communiste, haha.  ( Bon, d'accord, j'exagère un peu )   Mais bon. Comme dit l'autre :  On choisit ses amis, on ne choisit pas ses parents, et encore moins ses grands-parents. Diable ! Toujours est-il que beaucoup ont perdu un peu de liberté , lors de cette sinistre transaction.
Ceci dit, l'expo au plei/n-air-des-chên/es, c'était quand même rigolo. Je n me suis pas senti dépaysé, en tous cas, puisqu'entouré d'une foultitude d'Artistes que je connaissais, ( et d'autres, dont j'ai pu faire la connaissance. ) ... Ainsi que d'autres, bien sûr, posant déjà leur candidature pour Notre-expo-du-mois-de-Mai 2010, à Maug/uio. Pfffff... Et donc...
Mêêêême si je n'ai vendu qu'une petite encre, et cinq cartes postales, wooooooh.
Ca a été diablement positif, pour ma petite entreprise, qui , malgré tout, ne connait toujours pas la crise, ( comme disait l'autre, à quelque chose près ).  
Haaa Fluuuute . Pour un peu, j'oubliais d'illustrer mes propos par des images . Ha ouais, les images. Si j'étais un blogueur (blogger ) normal, je les balancerais en première ligne, histoire d'attirer l'attention. Haha. Mais bon.  NON. Autant le reconnaître, je ne suis pas un blogueur normal.  Je n'ai rien à foutre des statistiques, et autres, puisque je n'y gagne rien, de toutes façons. Comme dit une autre de mes références musicales : "Je dis ce que je pense, je vis comme je veux... " oh yeah. ( ce qui ne me rajeunit pas )
Haaaa oui... Revenons à nos moutons : Les photos : 
Pendaison de crêmes, ailleurs...
Bah oui,  mon installation, mon bazar, quoi... Comme trente autres Artistes, j' ai apporté mon bordel avec moi, un plein Kangoo de trucs bizarres et hétéroclites... Quand on s'installe tous, ça a des airs de "Caravane Pacouli " ( même si cette référence télévisuelle anti-déluvienne reste obscure pour pas mal de gens, haha. )
Enfin bon. J'ai accroché mes trucs, du mieux possible, et voilà. Et j'ai ouvert mon carton à dessin à dessein, et j'ai eu droit à un cirage de pompes en règle, de la part d'une famille, de "fans" qui m'ont dit qu'ils finiraient bien, un jour où l'autre,  par m'acheter une encre . Mais pas aujourd'hui, haha.
A propos d'installation, , Gisèle ( mon associée-associative ) a, semble-t-il fait mieux  :  
Pendaison de crêmes, ailleurs...
Sur une de ses toiles, il y a quand même un mec en caleçon, alors que c'est interdit.  
Ceci dit, ça na me donne pas du tout, du tout , envie d'aller me baigner ici, , au regard de tout ce qui est interdit... Ce style de truc hyper-coincé ne correspond vraiment pas à mes valeurs, semble-t-il... Ben oui. J'en suis encore à ressentir les interdits comme des insultes personnelles. Mais bon. Ca ne regarde que moi.
Comme dit le panneau : Toute sortie est définitive. On en sort, et on n'y revient pas. 
Je n'y reviendrai jamais, donc, puisque l'envie ne m'est déjà pas venue d'y entrer, pour aller trempouiller dans une bassine cernée par des flics. Voilà qui est dit... Taratatatsouintsouin, sonnez trompettes !
Sinon, à part ça, l'autre jour, Je suis allé m'aérer les neurones à la Rom/eria de Mau/guio.... Si Lola ne m'avait pas branché sur ce truc, je crois que je n'y serais jamais allé, puisque comme chacun sait, ce genre d' espagnolades à la con sont loin de faire partie de mes centres d'intérêt.  Voir des associations de mémères mimer les stéréotypes du Flamenco, pire que dans un clip des gypsy kings ?... Aaaaarrgh.   J'ai hésité. Mais bon. Come dit l'autre, ( un  autre ) : What Lola wants, Lola gets... Même si j'ai du me farcir ce genre de truc en début de soirée, j'ai reçu une agréable claque , ou, pourrait-on dire, un bon coup de pied au cul des mes idées toutes faites. Je n'ai pas beaucoup d'idées préconçues, mais bon, là, si.. Si l'Espagne n'a pas vraiment une image très flatteuse à mes yeux, ce doit être à cause de son histoire, empreinte de tellement de conneries peu ragoutantes, dégoulinantes de religion, de conquistadors à l'intelligence réduite, de fascisme, et de bêtise pure.... ( je parle de l'Espagne, pas de la catalogne, haha. ) 
Enfin bon, passons. J'ai donc mis mes à-prioris en berne, pour aller assister à un spectacle de Flamenco qui m'a laissé sur les genoux. Bah oui. Faut dire ce qui est. C'était fantastique. Un pépé et une mémé assis sur leurs chaises, chantant à tour de rôle, de leurs voix aigrelettes...Un guitariste qui devait bien avoir vingt doigts à chaque mains, pour jouer aussi bien...Et deux danseuses aux mines ténébreuses, qui ont sans doute donné des complexes à toutes les associations de mémères précédemment citées, par leurs chorégraphies...Heu... Violentes et décoiffantes. .
Enfin bref, ça a été une révélation. Ca m'a fait penser à la corrida. ( début de disgression : ) Du moins, à la première et unique Corrida à laquelle j'avais assisté à l'époque, en 93, histoire de me faire une idée sur la question, et ne pas critiquer sans savoir ce que c'était.  ( je n'ai jamais critiqué les corridas, d'ailleurs, et surtout, je n'ai jamais fait partie de ces neu-neus libertivore-trop-bien-pensants (comme notre cher regretté Renaud ) voulant interdire la chose, sous prétexte qu'ont fait du mal à de gentilles bébêtes..... Je tiens à le préciser.  D'accord, la corrida, c'est assez primaire, comme truc, c'est normal, c'est espagnol. Haha..... Mais bon... Même les cons ont droit à leur dose de liberté, pour le peux qu'il reste de libertés en ce monde... ( fin de la disgression ).
...A l'évidence, il y a toujours une mise en scène pseudo-dramatique et convenue, derrière tout ça. On s'y laisse prendre. Pour ce qui est des corridas, le Matador , curieusement , joue un rôle féminin de poupée séductrice, face à la brute épaisse masculine que représente le taureau.  Qui se fait avoir, comme toujours, comme dans "Carmen", quoi.  Ca rejoint les harmonies vocales sirupeuses de notre bon ami Julio igle/sias, ce "pauvre dia/ble mis/érable...." Haaaaaargggh.
Ce que j'ai pu interpréter du spectacle de Flamenco était beaucoup plus rigolo, d'accord. Je n'y ai vu que deux petits vieux essayant de marier leurs filles pas commodes à qui serait assez suicidaire pour vouloir d'elles, et le frangin guitariste désabusé faisant son devoir, en aidant ses vieux à caser leurs deux filles ( ses soeurs )
 indomptables....
Mais bon, ça, se sont sans doute mes conneries, mes délires personnels, comme d'habitude... Ceci dit,  J'ai pu mesurer à quel point le Flamenco se modernisait. Se contemporainisait. ... Même si les robes à volants de ces formidables danseuses restaient un peu trop conventionnelles à mon goût. J'ai d'ailleurs failli mettre pour titre de cet article : " Femmes aux volants, la mort au tournant "... Mais je m'en suis abstenu. Huhu. Parce que bon. De telles nanas, si teigneuses, qui martèlent-le-plancher-avec-leurs-gros-talons-comme-des-machines-à-coudre, mieux vaut ne pas les vexer.
Allez hop, photo : ( capture d'image, toujours aussi nulle )
Pendaison de crêmes, ailleurs... Olé !
Et comme en ce moment je suis en pleine forme, hier soir, c'est au Print/emps des com/édiens que je suis allé vadrouiller, en compagnie de Vévé et Patmat. Pour assister à un spectacle de zoulous. Yahahaaa. Une déambulation, ( encore une ) allant d'une superbe chanteuse, et d'autres musiciens étranges, vers des groupes d'artistes indéfinissables, sur diverses scènes...en passant surtout par de féroces  danses guerrières... ( ce qui m'a le plus marqué )...  Je me suis souvenu de vieux films hollywoodiens.... Narrant le massacre de l'armée anglaise par ces féroces guerriers Zoulous ... Ca n'a l'air de rien, mais quand on les voit danser, on a un moment d'inquiétude. Vont il trucider les spectateurs présents ?..
Ce sont en tous cas ces Zoulous-là, qui ont visiblement inspiré le réalisateur de King-Kong.... ..Puisqu'on s'attend à chaque instant, à voir un gorille géant surgir de derrière le chateau d'Ô.... D'accord, c'est complètement déplacé, et ça n'a rien à voir.... Mais pour un réalisateur à la recherche d'ambiance terrifiante, c'était le bon endroit ou puiser. Sapristi. Les Zoulous, ça décoiffe, question atmosphèèèère sauvaaage.
Pendaison de crêmes, ailleurs... Image toujours aussi nulle, mais c'est normal.
Mais bon, là encore, ce ne sont que mes fantasmes personnels.
Oh là, ho!... Cet article d'aujourd'hui est une vraie tartine de texte, semble-t-il.
Alors on va dire qu'on en reste là,
Ca ira pour aujourd'hui.
A suivre, donc. ... 


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