degré III, XXXIV
Publié le 19 juin 2009 par Moinillon
Celui donc qui, ayant renoncé
à tout, ne laisse pas de suivre les usages des gens du monde et de les
fréquenter, tombera dans les mêmes pièges qu’eux, souillera son cœur par la
pensée des choses profanes; ou s’il ne charge pas sa conscience par des pensées
mondaines, il la chargera par les jugements téméraires qu’il fera sur ceux
qu’il croira être souillés de ces mauvaises pensées. C’est ainsi que, d’un côté
ou d’un autre, il ne se préservera pas de pécher avec les séculiers. Des songes
qui ont coutume de troubler le sommeil de ceux qui ont quitté le monde.
saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la fuite du
monde»