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Affaire Courjault : l'infanticide ce n'est pas si dramatique

Publié le 19 juin 2009 par Micheljanva

De Caroline Parmentier dansPrésent :

"Ces trois tout-petits finalement qui s’en soucie, qui a parlé pour eux ? Ils ne vont pas faire appel.

Jugée pour « assassinats », Véronique Courjault a été condamnée à huit ans de prison. Avec sa préventive et les remises de peine, elle sortira dans un an, en libération conditionnelle. Cette condamnation, clémente, lui permet de calculer la date de sa libération en mois, alors qu’elle encourait théoriquement la perpétuité. Deux choses, essentielles, ont évidemment joué pour elle. Le doute autour du déni de grossesse et de la fragilité psychologique qui fait d’elle une malade et non plus une meurtrière. En effet, Véronique Courjault est « déséquilibrée ». La deuxième chose c’est qu’il est également schizophrène pour la justice de s’indigner trop fort devant la mort de trois enfants âgés de quelques heures dont  leur mère ne voulait pas, alors que presque tout dans la loi et la jurisprudence dit qu’un enfant non désiré, non « investi », sans « projet parental » n’est rien."

De l'avortement à l'infanticide, un pas vient d'être franchi.


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