Voyage...

Hélas, non ! Je ne suis pas parti en voyage... Un voyage imposé par les Impromptus "En Angleterre", vous allez vite comprendre mon amour pour eux.
En Angleterre
It’s a joke ! Les Impromptus me proposent d’aller en Angleterre ! Comme dirait mon double, Obélix : « Ils sont fous ces Impromptus ! »
Je hais les Anglais !!! Ils ont commis deux graves erreurs historiques :
Premièrement, ils ont brûlé Jeanne d’Arc !!!
Deuxièmement, ils se vantent d’avoir inventé le rugby ! Shocking !!!
Avant que ce cher Williams Webb Ellis s’empare d’un ballon à la main pour marquer des points, nous avions déjà inventé la soule. Jeu que nous, Français, pratiquions au Moyen-Âge. Ceci étant dit, les rugbymens anglais sont en plus narquois, car à la fin d’un match s’ils ont gagné ils vous disent en faisant une haie d’honneur : « sorry, good game ! » sous entendu « f… ». Et après les gens s’étonnent que quelques matchs contre les « rosbifs » partent en vrille ! Vous sentez comme je les aime…
Histoire vraie qui a eu pour incidence d’haïr un peu plus les English.
Grâce à une confrérie, nous avons été invités à un séjour en Irlande pour assister au match du tournoi des V Nations (encore à l’époque) Irlande-France. Un superbe cadeau pour cinq grands blessés du rugby ! Nous formions un groupe d’une trentaine de personnes et d’entrée un accueil et une chaleur formidable. Direction Roissy prendre l’avion jusqu’à Londres puis correspondance jusqu’à Belfast, en tout deux heures de vol si… Si les habitants d’outre Manche étaient un peu plus intelligents pour rester poli. L’avion se pose à Heathrow. Première surprise, nous étions quatre handicapés lourds (dans les deux sens !) donc pour nous sortir de l’avion il faut des bras plutôt costauds, là nous voyons arriver deux gringalets, stupéfaction ! Tant bien que mal avec l’aide de nos amis, nous sommes dans l’aéroport mais nous devons le traverser pour attraper l’autre avion. Nous fonçons car nous ne disposions que d’une heure. Mais les ennuis arrivent peu à peu, un premier contrôle de papiers, un deuxième, un troisième, un quatrième et un cinquième qui nous fit monter la moutarde au nez. Un contrôle zélé avec détecteur de métaux sous les fauteuils, derrière, etc… Mon ressentiment, et pas que le mien, envers ces gens devint un feu dans mes veines. Il atteint son paroxysme lorsque enfin parvenus à l’autre avion, il fermait les portes… Je crois que les murs d’Heathrow s’en souviennent encore quand Paulo, le boss, a poussé un soufflon (non ! une tornade !), à l’agence de voyages et en français. Il me semble qu’ils ont eu des sueurs froides… Du coup, ils nous ont offert soixante-quinze livres pour qu’on se ravitaille en attendant la correspondance suivante.
Croyez vous que nos surprises s’arrêtent là, que nenni. Nous étions restés six, malgré notre petit nombre nous discutions assez bruyamment tout en regardant  le concorde atterrir et en se soulageant le gosier et la panse. Non, pas celle de brebis farcie dont raffole ce drôle de peuple.
Bien que nous nous trouvions dans un immense hall d’attente, mes oreilles m’interpellèrent. « Chut ! et retournez vous !» dis je. Sans exagérer 300 personnes nous entouraient et pas un bruit ! « Tea time ». Dans quel pays étions nous ?
Vous comprenez pourquoi je déteste les anglais sauf Sting, Ronnie O’Sullivan* et mon ami Mike et sa famille, et Arsenal of course ! J’oubliais un grand Monsieur du rugby, Lawrence Dallaglio, champion du Monde, capitaine de l’équipe d’Angleterre et un gentleman.
See you soon,
Take care,
Your friend Olivier
* Ronnie O’Sullivan, meilleur joueur de snooker (billard) au Monde !
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Mes Amis, je vous offre la magnifique chanson de Sting : "La belle Dame sans regrets"
1/ Ronnie 2/Dallaglio et moi 3/ Mike mon Ami !
Je vous souhaite un excellent week-end !!!
Je ne vous oublie pas !!!