ET ANTI-THÈSE
Hier, aux alentours de 17h45, je tournais une page de ma vie et fermais la parenthèse (au moins provisoirement).
Après les doutes, le stress, la panique, les pleurs, des symptômes divers et variés et à peu près tous les maux de la Terre (chhhuuutttt, tais-toi !)… venait l’euphorie.
Alors, si j’ai de grands doutes sur le terme de l’aventure… et que j’envisage déjà d’ouvrir dès septembre une nouvelle parenthèse… je n’en oublie pas pour autant de retrouver le plancher des vaches… et de redécouvrir, enfin, les joies des rires, des sorties, de la flânerie…
Hier, donc, dès 19h, je me ruais à Bercy rejoindre des amis pour fêter – non pas l’appel du 18 juin… qui pour moi est synonyme de fête puisque c’est le jour où mon papa a décidé de naître… (à l’occasion je réitère mes voeux pour son anniversaire, sa fête ainsi qu’avec un peu d’avance… pour la fête des papas ! Parce que bien sûr c’est le meilleur et qu’il le mérite bien !)
Bref. Nous fêtions l’anniversaire d’un tout autre que mon papa à moi (qui je le répète n’est pas un gangster et ne fait pas partie du Ministère Hammer – hum)… autour de jolies nappes, sur l’herbe fraîche du Parc de Bercy. Quelques verres en plastique, du cidre, du Muscat, du rhum et autres brevages plus loin… quelques douceurs en bouche… nous riions de bon coeur… et je savourais, enfin, le bonheur de me sentir libre, libre pour au moins deux mois entiers ! (Quelle qu’en soit l’issue…)
Soirée enjouée, qui m’a vraiment apaisée… d’autant plus que jusqu’aux vacances je commence le travail plus tard… et surtout que ma collègue très sympathique, m’avait proposé pour l’occasion de venir plus tard le lendemain, au cas où mes cheveux auraient été trop douloureux.
Mais point ne fut-ce… et cette journée fut placée sous l’augure du soleil, des sourires et du cinémaaaaaaaaah.
Car je suis allée voir Millénium. Oui.
Je te vois venir, une fois encore… te dire, « ouiiiiiiii, mais c’est inadmissible, elle n’a pas lu le bouquin et va voir le film, c’est un scandale !! ». Alors non, j’avoue, je n’ai pas lu la trilogie. Et je crois que je ne la lirai pas.
Mais voilà. J’avais vu la bande annonce et je savais que j’irais voir ce film. Tout comme j’étais allée voir La Cité des jarres il y a quelques mois (le lien te mène à l’article concerné, c’est la magie du net !).
Parce que moi, si je lis de la littérature scandinave et qu’il m’arrive d’aimer plus particulièrement les polars (scandinaves), et bien je fais ma snob. Je lis ceux que personne ne lit. Mais je vais voir les films. Rien que pour faire genre.
Ou pas.
(En tous cas si certains veulent le croire, si ça peut leur faire plaisir, ça me plaît aussi qu’ils le croient !)
Quoiqu’il en soit, j’ai vraiment accroché. Alors oui, je suis bon public. Oui j’étais – et suis – de très bonne humeur… mais j’ai vraiment trouvée l’intrigue efficace. A tel point que je me suis même trompée d’issue. Mon enquête ne menait nulle part…
Un film très bien rythmé. Une très belle photo. Des personnages hauts en couleur (que l’on doit, bien sûr, au talent de Stieg Larsson… mais pas que !)…
Pour avoir mené quelques expériences les mois passés, je peux dire aujourd’hui que rares sont les adaptations qui m’ont charmée au cinéma… En dehors de quelques bijoux… je reste souvent plus sensible au livre, qui permet vraiment d’explorer un univers fantasmé… [Je remarque également que de ces adaptations, mes préférées sont souvent celles qui savent se dégager suffisamment pour ne pas faire "doublon" (la paraphrase n'apporte rien... ou en tous cas n'est pas mon trip)... sans non plus manquer d'exploiter l'important.]
Ici, je ne saurai pas le fin mot de l’histoire, mais j’ai beaucoup ri (intérieurement) à l’écoute des commentaire des spectateurs « fans » des livres de Larsson (Mais pas Nicky hein ?)… et puis une fois de plus je suis tombée entièrement sous le charme des deux acteurs principaux… Ahlala…
Un film dur, à l’image de cette littérature que je commence à connaître plutôt bien maintenant… (sans connaître le style de Larsson, je prête à la littérature scandinave des traits de caractère bien particuliers…)
Une fois de plus de parle pour ne rien dire… mais il faut bien patienter jusqu’à mardi et s’occuper non ?
J’ai prévu tellement de choses jusque là que je n’aurai peut-être pas l’occasion de tout te raconter… j’espère que tu ne m’en voudras pas trop ?
J’attends…