Jusqu'en enfer

J'ai voulu profiter d'une offre promotionnelle sur ma carte de cinéma, pour clôturer une semaine infernale par une séance de cinéma, mais à l'affiche, pas grand chose à mon goût. Le Géolier avait vu des extraits de ce film d'épouvante primé au Festival de Cannes, j'ai donc décidé de l'accompagner à Disney Village, hier en soirée.
Pour être honnête, j'ai eu, heureusement, un bonheur puéril à manger sur le pouce et en terrasse au Mc Do avec sous les yeux le passage d'une fanfare brésilienne parce que la suite allait être beaucoup plus sombre...----Christine Brown est une gentille fille, trop peut être... Elle travaille dans une banque et brigue la place d'assistant manager. Pour mériter cette promotion, elle va devoir se montrer plus pugnace et sévère. C'est ainsi qu'elle refuse la prolongation d'un prêt à une vieille dame peu ragoûtante, Sylvia Ganush, allant jusqu'à l'humilier en public... C'est sans compter sur les forces du mal qui habitent le corps et l'âme de cette bohémienne. Dans une confrontation entre les deux femmes au fond d'un parking glauque, un sort sera jeté à la blonde et gracile jeune femme.S'en suivent des scènes d'épouvante à vous scotcher à votre fauteuil et à en avoir des crampes à force de vous contracter contre le déchaînement de l'esprit mâlin. On est apaisé, quand même à chacune des rencontres de Christine avec son médium. Il a le visage doux, rond et poupin en total contraste avec la bouche édentée et l'oeil de verre du fantôme de la bohémienne... Une fin tragique... Hélas... ----
Et on ressort tremblant dans l'atmosphère rose et heureuse du parc d'attraction de Disneyland Paris. Fort heureusement, le parking Vinci est clair et aninmé avec pour musique de fond des gazouillis d'oiseaux... Juin est à son apoagée et à 22H30, le ciel à l'ouest est encore clair. Bref, un film qui ne m'a sûrement pas apaisée ni de ma semaine, ni de ma journée.