Magazine Journal intime

Du Trash, Du Bad Buzz, De La Crise... De Foi(e).

Publié le 20 juin 2009 par Mélina Loupia
Secret Story : La bourde de miss France d'entrée de jeu.
Romain Libeau : Il triche sur Tweeter.
La disparition de Thiphaine : Introuvable.
Le Kimberlizer : La piste aux étoiles.

Et ça tourne en boucle dans la surenchère du buzz, du scoop, du trashy.

Pourquoi?
Jusqu'où?

Je suis un peu secouée, depuis une semaine, il est vrai.
Pas mal d'évènements dans cette vie qui n'appartient qu'à moi, et dont je suis la seule maîtresse de cérémonie et de laquelle je ne livre ici que ce que j'ai envie.

Pas mal de révélations aussi.

Plein d'envie, mais à la fois plein de dégoût.

Oui bon, j'avoue, le fait de m'être envoyée dans le cornet une tablette entière de Crunch hier soir devant la télé y est probablement pour quelque chose.

Mais cet accès de boulimie, ce besoin de magnesium, de sucre, c'est un peu comme ce qui se passe sur Internet en particulier et dans les médias en général.

Peut-être au fond ne sait-on plus trop de quoi traiter tant on est anesthésiés, blasés de l'info brute, qui n'a plus autant d'intérêt qu'avant, ou plus sa fonction première, celle d'informer simplement d'un état.

Aujourd'hui, on va broder des infos qui n'en sont pas pour les transformer en scoop, tant on a rien à dire sur rien.

Les 4 exemples que j'ai cités en préambule ne sont rien d'autre que de l'actualité banale après tout.

L'erreur est humaine.
La tricherie, c'est pas nouveau.
Des enfants disparaissent tous les jours.
Les opérations de marketing se renouvellent sans cesse.

Mais c'est parce que c'est banal que c'est triste.

Et nous, aujourd'hui, on a besoin de s'amuser, de rêver, de duper la réalité.

Alors on brode.
On buzze.
On s'insurge.
On va jusqu'à se pencher d'avantage au bord de la falaise.

Aujourd'hui, le but des medias n'est peut-être plus de nous informer, mais ne nous prendre à notre propre jeu de voyeur, de celui qui en veut toujours plus.

Tu veux du scoop alors qu'il n'y en a pas, t'inquiète, on va en fabriquer.
Un peu l'effet Photoshop sur les stars.

Les medias subissent un relooking extrême, de façon à coller aux attentes des lecteurs, internautes ou téléspectateurs, et non plus afin de les informer, les faire réagir.
Les medias, c'est un peu comme dans les restaurants.
Les moins bons ne proposent qu'un plat du jour, assez peu original, mais au moins sans mauvaise surprise ni tromperie sur la marchandise.
Les meilleurs proposent la carte et le client consomme ce qu'il a envie, à son goût, selon sa faim et ses attentes.

Et il est là le danger peut-être.
L'indigestion.

Et hier, pour une seule petite journée de diete médiatique, j'ai voulu tout manger en un seul repas.

Indigestion.
Overdose de buzz.
Car je n'ai vu que du buzz dans l'info que j'aime tant lire et dont je suis si gourmande.

Heureusement, en cas de crise de foie, j'ai selon la saison toujours un remède.

Cette semaine, j'ai été gatée, mais pas pourrie.

Alexiane et Dom m'ont soignée.
Elles sont les seules à savoir pourquoi et comment elles m'ont redonné le sourire.

Et alors que j'allais chez Mry glâner les 5 liens pour le week-end, j'apprends qu'il croise au large de nos côtes avec ses amis. Et puis, dans la foule d'admirateurs du dandy du parti-pris, je découvre Romy. Et cette note.

Et ce clip.

Une chanson qui résume ce que je peux ressentir en ce moment, en dehors de la furieuse envie du Crunch de faire le chemin inverse que je lui ai fait emprunter hier soir, alors que j'ai TROP voulu TOUT savoir.



Peut-être guérie?

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