Magazine Journal intime

Un samedi matin à la Poste...

Publié le 20 juin 2009 par Unefillealyon

Salut la compagnie !
La vache ! Je commence seulement à sortir la tête du guidon (samedi à 17h00)...
Des journées de boulot intenses pour moi et Celuiquipartagemavie avec beaucoup de route et d'embouteillages...) et le samedi matin, on se rend compte :
  • que le frigo est vide,
  • que notre appart est dégueulasse,
  • qu'a pu de lessive, pu de dentifrice, pu de gel douche...
Bref : comme on dit chez moi, c'est la misère chez les polonais !!!
Alors hop, lever matinal pour aller faire des courses mais avant ça, je vais chercher mon colis vente-privée à la poste.
Bah oui, la semaine mon bureau de poste est ouvert :
de 8h00 (déjà partie), à 18h00 (pas cor rentrée...) et le samedi de 9h00 à 12h00.
Du coup, on est plein : y'a la queue jusque dehors.
Encore les polonais...
Trente minutes d'attente : j'ai failli bouffer la guichetière !
A chaque colis ou recommandé, la nana partait cinq à sept bonnes minutes dans les tréfonds derrière les guichets.
A croire qu'ils stockent tout leur bordel le plus loin possible des clients... (ou qu'elle tape la discute avec Mireille qui bosse au tri...).
Et l'aut' elle revient "Y'est grand ou y'est petit vot' colis ?".
Non mais je rêve !
"J'en sais rien, c'est une robe et un tee-shirt, dans l'absolu ça devrait pas être grand mais des fois il font n'importe quoi chez vente-privée : ils mettent des grands trucs dans des pitites enveloppes et des petits trucs dans des colis d'un mètre cube !!!
Mais bord** de coui***, vous les triez pas par numéro les colis ???"
Si je devais bosser comme eux, je trierai des listes d'invités par pointure.
Et au cocktail, l'hôtesse d'accueil demanderait au type son invitation et lui demanderait quelle pointure il chausse pour le retrouver dans la liste.
Non mais vous imaginez ???
Bon, au final, la demoiselle a fini par retrouver mon colis.
Et devant mon agacement, elle me dit "Ah ouai, mais je suis en heure sup' en plus ! J'aurais dû partir à 10h00 !!"
"Bah ouai ma biche, c'est ça, plains-toi ! Mais je te préviens, quand la Poste sera privatisée, t'auras pas fini de pleurer...".
Rhaaaaaa, j'avais oublié que c'était ça de travailler : devoir subir la Poste le samedi matin, c'est pas humain !
Et vous savez pas le pire ? Le tee-shirt, il est trois fois trop grand (alors que la robe, même taille me va parfaitement, vas comprendre...). Faut que j'y retourne samedi prochain pour le renvoyer !!!
Bouhhhhhhhhh.

Retour à La Une de Logo Paperblog