Magazine Journal intime

Voile intégral

Publié le 21 juin 2009 par Lephauste

"La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses, joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays."

(Propaganda, comment manipuler l'opinion publique en démocratie- Edward L. Bernays - Editions Zone)

Bernays outre le fait qu'il était cousin avec le docteur Freud et qu'il utilisa ses travaux afin de peaufiner ses théories, est le créateur de la notion de "relations publiques", en 1919. Il organisa plusieurs évènements aux états unis, afin qu'ils servent à l'édification des foules à propos de l'action politique du gouvernement de l'époque. Il créa la notion de consentement et son contraire le rejet par voie de concept de ce qui pouvait contrer les décisions les plus iniques. On lui doit entre autres, le concept de peur du bolchévique (la face hirsute du révolutionaire, un long couteau entre les dents et la haine dans le regard injecté de sang.). C'est grâce à l'application de ses théories que les états unis purent dans les années cinquante du siècle dernier, faire assassiner le président Arbenz Guzman, pour le compte d'une compagnie fruitière américaine qui exploitait pour son seul profit les bananeraies du Guatemala (D'où la notion de république bananière) en traitant les paysans en esclaves. Guzman voulut redonner la terre au paysans, alors les états unis lancèrent une campagne de propagande (notion inventée, elle, par l'église catholique au travers de la congrégation pour la propagation de la foi, à destination des populations conquises lors des guerres coloniales. Qui débutent et là c'est moi qui ajoute, lors de l'oppressive et carnassière libération du saint sépulcre, en Palestine.) contre le communisme et autres "ismes" qui n'ont rien à voir avec Corinthe, où l'on se contente paisiblement de faire sêcher des raisins.

C'est Dimanche, le jour où commence l'été, le jour où les papas se rasent de frais (les enfants aiment pas quand papa pique, même si maman coud!) et attendent les embrassades des petits qui ignorent que "Maréchal nous voilà-t-il ... pas ! C'est Dimanche et aujourd'hui on fesse la musique, sous les ordres de sa majesté Jack Lang, accompagné pour la circonstance de sa copine HADOPI, de j'Val, lui même membre du respecté "cercle de l'oratoire", ex director de Charlie l'badaud, ancien faux ami de Patrick Font (de Font et Val) et nouveau recteur de Radio Paris. Cette radio qui est à la France qui pense ce que la France qui avance est la Démocratie de marché. Le thème de cette fête de la musique de trop : La chanson française ! Adonc je décide aujourd'hui, à partir de Vingt heures, d'observer une minute de silence que je ferais durer jusqu'à ce que les "casses pompoms", chers à Jacques Brel, aient fait taire le tintouin.

Et pour conclure, encore un extrait du "Voile intégral", le vrai, pas celui porté par les musulmanes qui ne veulent pas ressembler aux folles à gros nichons et aux hanches à l'aune du produit manufacturé auquel leur cul sert d'affût, sur les affiches de la consommation sans sommations. Consommer, c'est consonant et trébuchant ! Voici, du même Bernays :

"La propagande moderne désigne un effort cohérent et de longue haleine pour susciter ou infléchir des évènements dans l'objectif d'influencer les rapports du grand public avec une entreprise, une idée ou un groupe."


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