Comme chaque soir à l'heure des pâtes, c'est aussi l'heure du merle. Cherchez pas là de rendez vous que seraient un peu tentés d'intercepter les bons usages. Se faire sucer le spaghetti par un merle ? Non vraiment, c'est contre nature et contre productif, ça ne fait même pas un contre-feux valable en cas de feux de broussailles autour du mont des burnes. Ca peut aussi l'empêcher de triller à son aise. Non ! C'est l'heure du Merle et des pâtes, rien de plus, même si il est vrai qu'il faut savoir partager les pâtes avec les merles et les moineaux. Mais c'est quand les beaux jours reviennent que le nécessiteux retrouve les charmes des longues et bucoliques ballades en forêts. Pour les autres, c'est en voiture, en moture, en batures, en aviure et en tout ce qui turture, à trente à l'approche du photomaton, qui est une espèce de flic, caché derrière le miroir sans tain et sans fard. Et qui est mal payé mais qui est un ami, de qui l'on sait!?
"Tout pour la musique !
Et ils balancent des mots sans suite
Et sans logique
Comme on dit des
Mots magiques !
Tout pour la musique !
Et ils balancent leurs têtes
Comme de doux histériques
Comme des fous fanatiques !" (Michel Berger/France Gall)
Ça passe mieux quand c'est une petite blonde, un léger fil de F... de anis lui glissant des commissures, qui le dit. Si en lieu et place de la sus mentionnée petite blonde vous faites mécaniquement réciter le refrain par un Mollah de Chiraz, vous êtes bons pour une guerre sainte. Interdiction formelle de chanter ça dans un avion tentant désespérément d'atterrir à La guardia.
"Mois dans mon Jumbo Jet
Détourné sur le Koweit
Je ne dis rien mais je m'inquiète" (bis) (Nicoletta, chanteuse engagée dans la lutte contre le réchaufement climatique.)
Ce quart d'heure totalement sexiste vous a été offert par les établissements Cemant ! Et maintenant, notre minute de silence...