Suis allée au ciné voir Coraline. Ça fait un bien fou de voir Coraline. En plus, comme c'était un film d'animation (paraît qu'on dit plus dessin animé, car c'est plus du dessin animé mais de l'animation), j'ai eu droit au lancement de l'Age de glace 3, avec le petit bestiau que j'adore, toujours à la poursuite de son gland, et scooooooop (enfin pour moi, vu que le monde entier est sans doute déjà au courant), y'a maintenant une bestiole (femelle du bestiau, pour sûr), à tomber dingue tellement elle est adorable. Je veux voir ça rapido presto. Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.
Bon. Revenons à nos moutons : Coraline.
C'est l'histoire d'une gamine en ciré jaune qui emménage avec ses parents, auteurs overbookés de guides sur les plantes, mais incapables de planter une graine. Ils s'installent dans une étrange maison. Par une petite porte, chaque nuit, Coraline plonge dans un autre monde... ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre : une étrange maison identique, des parents identiques, des voisins identiques, un potentiel meilleur ami identique, un chat identique, mais dans leur version « best of the best ». Ses parents lui font manger ce qu'elle aime et s'intéressent enfin à elle, son potentiel meilleur ami se tait et c'est bien mieux, son jardin est plein de fleurs plantées par papa et le chat devient son protecteur. Bref le bonheur... mais ne s'agit-il pas d'un leurre ?
Alors j'ai adoré, même si j'ai eu peur. Oui, ça fait très peur par moments et je le déconseillerais aux toutes petites têtes blondes (quoique les Walt Disney ont eux aussi toujours une scène angoissante, c'est le principe des contes). Mais c'est drôle, touchant, captivant. Tout cela à la fois. Et puis c'est plein d'un message vachement intéressant pour les petits nenfants. Et aussi pour les grands nenfants d'ailleurs.
Le générique de début est absolument stupéfiant... au point que les brins de laine ressemblent à de vrais brins de laine. Et pour cause, ce sont des vrais. Car il ne s'agit finalement ni d'un dessin animé ni d'un film d'animation : le film Coraline est réalisé à partir de marionnettes. Dingue je sais. Alors il faut le voir. D'autant que la Gelbique est privilégiée, puisqu'il ne sort en France qu'en octobre. Qu'attendez-vous ?
Des infos sur le making of. Le premier film vaut vraiment le coup. Le second aussi, même s'il n'est pas sous-titré, car il montre la réalisatrice des vêtements miniatures, en train de tricoter !
Et les trois affiches... la première est celle de mon cinéma, mais la seconde, je la trouve tout simplement superbe.