La Française Florence Cassez, condamnée à Mexico à 60 ans de prison pour des faits de complicité d'enlèvement, "devra purger sa peine au Mexique", a annoncé lundi le président mexicain Felipe Calderon en personne, dans une allocution spéciale radio-télévisée.
La France, qui a exprimé sa profonde déception, ne sort pas grandie devant ce camouflet. La presse soutient contre toute évidence l'innocence de cette femme. Nicolas Sarkozy avait évoqué ce dossier avec M. Calderon lors de sa visite d'Etat au Mexique en mars dernier. L'asymétrie des peines en France et au Mexique est connue par la partie mexicaine : la peine maximale prévue par la législation française est de 30 ans. Si la position mexicaine ne constitue pas une surprise, son annonce par le président mexicain en personne frappe par son côté spectaculaire.