En musique, il s'agit d'une suspension. Lorsque dans la mélodie, survient une sorte de vide. Ce silence est propre à mettre en valeur ce qui est juste avant. Ce qui vient juste après...
Beethoven, entre autres, maîtrisait cet art à merveille... Je parle de lui, parce que sa musique est de loin celle que je préfère...
Navrée les amis, je parle donc de pause... Syndrome qui sévit ces derniers temps sur la blogosphère. Pas grand-chose à raconter qui n’ait été déjà dit. On me rétorquera ;o), suivez
mon regard, que même si je parlais des mêmes thèmes, je n’en dirais pas forcément la même chose… Ce n’est pas forcément faux. Mais je n’aime pas trop faire du neuf en utilisant du réchauffé. Je
ne réutilise pas le contenu de mes Tupperware, cela m’a l’air aussi vrai question blog !!!…
Le week-end à Lille a été merveilleux. Plus nous passons du temps ensemble et plus tout se confirme. Cette sérénité, cette évidence. Quand tout ce qui nous touche et nous intéresse est entièrement partagé. On vibre ensemble de tous ces riens qui remplissent nos journées… Et cet appétit que l’on a de l’autre…C’est tout simplement WAHOU. Un pied d’enfer…
Question boulot… Toujours pareil. Si ce n’est que je réfléchis de plus en plus à ce qui me correspondrait mieux sur le plan professionnel. J’ai une voie qui m’intéresse. Je vais me renseigner plus avant sur les filières qu’il existerait, pourquoi pas, sous forme de stages ou cours du soir. J’ai besoin d’un nouveau souffle, certainement pas dans le secrétariat, ou alors ce sera juste pour un temps limité. Bref, je réfléchis.
Les vacances approchent à grands pas. Une petite semaine encore et hop, le 1er juillet, j’embarque les louloutes dans la voiture, je charge la mule à toc et direction plein sud ! Là où il fait déjà chaud, là où mon cœur vibre à l’unisson d’un autre… En sa présence, ou de toute façon, bien plus près ! Ici, plus il fait beau, plus il fait froid. Nous sommes toutes les 3 enrhumées et la gorge irritée, quand ce n’est pas une toux grasse à la limite de la bronchio… Bref, il est grand temps qu’on se casse, Bruxelles me sort par les trous de nez : les embouteillages, les travaux partout, les cons de camion en double file juste avant le carrefour offrant une priorité à droite, les gens qui puent dans le tram, trop parfumés, pas assez lavés (peinture sur merde = propreté), ils sont moches aussi, la peau rouge et burinée laissant penser que le coude est plutôt habitué à certaines gymnastiques qui font une sacrée haleine à 11h du mat’… Marre du temps qui change en 5mn. Marre de me demander si je n’vais pas avoir besoin de ma veste fourrée, finalement, pour passer la journée sans me cailler les miches… Marre. Tout simplement, marre !
Comme vous pouvez le constater, il est urgent que je m’évade !
Question écriture… Je crois que le grand saut est imminent… J’ai trouvé la façon de m’ôter la pression que je me mettais. Cette impression qu’on attend de moi que je sois parfaite. Je commence enfin à me débarrasser de ces barrières que j’érige toute seule pour m’interdire en quelque sorte d’oser faire vraiment ce que j’ai envie ou ce que j’aime… La solution était en fait d’une telle simplicité que je ne la voyais pas ! Ensuite j’ai compris aussi que j’avais besoin de contraintes pour laisser aller ma plume. La liberté me coince. Il me faut un cadre précis pour que les idées s’enchaînent. Une phrase peut suffire. A moi de trouver ces points de départ qui ont le don de mettre ma plume dans les starting-blocks. Et j’adore cette sensation. Ce que l’on appelle inspiration. Parce que c’est exactement ce phénomène. Une inspiration avant l’apnée productive… C’est épatant d’en comprendre le mécanisme, chez soi…
Bref, je n’arrête pas d’écrire, mais j’ai un peu de mal à faire deux choses en même temps. Hors de question que je fasse de l’à-peu-près pour vous donner à lire régulièrement un petit quelque chose… Je ne sais pas m’éparpiller alors je vous délaisse juste un peu et je reviens. Promis. Dès qu’une anecdote trouvera le chemin de mon clavier.
Bises à tous !