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Penélope, la petite copiteuse

Publié le 25 juin 2009 par Pestouille

J’ai donc fini par aller voir le dernier film de Pedro Almodovàr, Etreintes brisées ou en espagnol dans le texte, Los abrazos rotos. Vous allez encore croire que c’est parce que je fais une fixette sur Penélope. Mais point du tout. Si un Almodovàr à l’affiche il y a, au cinéma, je vais. Je ne vais pas m’ amuser à jouer les critiques, ( je laisse ça aux mecs du Cercle - ils font ça tellement bien) et dire “ah, c’est vraiment pas son meilleur film” certes. En tous cas, ce n’est pas mon préféré.

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Almodovàr avait promis qu’il irait s’aventurer dans des contrées inconnues pour lui en tant que réalisateur - fiction historique, politique ou autre- finalement, on le retrouve dans un registre qui lui est très familier. Un drame amoureux, des histoires de famille, une petite intrigue à suspense (mais pas énorme le suspens hein…) et toujours, des actrices extraordinnairement filmées.

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On sent bien que le réalisateur à du combler quelques petit manques d’inspiration. Mais même ça, il le fait avec brio. On l’ a assez entendu et lu un peu partout, Etreintes brisées est un hommage au cinéma qu’il aime : de Bunuel à Hitchcock, de Douglas Sirk à Antonioni, en passant par des parodies de ses propres films (hilarante reprise d’une scène de Femmes aux bord de la crise de nerfs) le films est truffés d’allusions autant au niveau des dialogues qu’au niveau de l’esthétique.

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Pour ma part même si je n’ai pas versé ma larmichette (contrairement à la fois ou j’ai vu Parle avec elle ) je me suis régalée et j’ai passé un moment très agréable, en me laissant porter par cet histoire parsemée de scènes très drôles (la séance d’écriture avec le petit jeune, ou les visionnages muets du vieux, poux ceux et celles qui auraient vu le film…) et portée par des acteurs épatants et justes (mais si comme d’habitude le casting féminin est plus éclatant).

Etant d’humeur un peu flemmarde ce matin, je vais me contenter de faire défiler quelques images du film et de son actrice principale, qui y trouve un vrai rôle à sa mesure, qui est sublime, et n’en finit pas de me foutre la haine…

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La scène des escaliers, dont est tirée l’affiche du film, un clin d’oeil aux films d’Hitchock, avec non seulement ce plan, qui rappelle beaucoup l’affiche des “Oiseaux” mais aussi la symbolique des escaliers qui n’est pas sans évoquer des scènes phares de “Vertigo” ou “Pas de printemps pour Marnie

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Marilyn était blonde, Pénelope est bien brune, elles ne se ressemblent pas du tout de visage mais dans cette scène ou l’actrice enfile une perruque platine, la magie opère : le même regard perdu, la même incertitude, la même tristesse. (Et en dehors de ça, la scène de la séance photo, une scène très réussie)

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Hommage à Audrey Hepburn. Une ressemblance folle et des costumes d’inspiration années 50 à tomber par terre. Les indications de jeu que donnent le metteur en scène à sa comédienne (eh ouais ya de la mise en abîme je vous préviens…) sont des références directes au jeu pétillant et léger d’Audrey Hepburn…

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Un dernier rapprochement, qui cette fois ci n’est pas tiré d’Etreintes brisées mais de Volver. Avec une Penélope Cruz en mère courage qui n’était pas sans rappeler la Sophia Loren de Mariage à l’Italienne de Vttorio de Sica.

C’est sur ces belles images que je vous laisse, demain on parlera de mode, comme des bonnes greluches. Besos !


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