Le grand et beau Charlie s'est éteint paisiblement quelques minutes après son arrivée aux urgences vétérinaires ce matin. Nous sommes tous très tristes
Charlie quelques minutes avant son arrivée aux urgences redresse la tête.
Le regard et l'image qu'il a voulu nous laisser.
Jusqu'au dernier moment tout a été fait pour sauver Charlie, sans acharnement et sans souffrance pour lui, à part un peu de désagrément les derniers jours quand il a fallu le nourrir de force.
Charlie avait été nourri à la seringue en début de soirée. En rentrant à 23 heures mon maître a voulu le faire marcher pour observer son train arrière parce qu'il n'était visiblement pas bien. Il lui a donné un pouêt pouêt à 1 m du fauteuil de destination, et Charlie l'a fièrement porté sous le fauteuil et est revenu aussitôt. Il a bu une seringue d'eau et a été remis dans sa cage isolée.
Le dernier pouêt-pouêt de Charlie
Notre maître l'a veillé toute la nuit en lui tenant la patte, en le caressant et en lui parlant. Ce matin son état avait empiré. Charlie était visiblement à l'agonie, il n'a pas supporté la chimiothérapie. Elle a éradiqué sa tumeur mais a été fatale a son foie. Un bain chaud (39°) pour essayer de le réchauffer, une friction et un séchage au sèche cheveux car il se refroidissait et était totalement déshydraté, un coup de fil aux urgences vétérinaires et le voilà parti avec notre maître pour une heure d'embouteillages. Pendant tout ce temps notre maître avait mis le chauffage a fond, enlevé la grille de la cage de transport et caressait Charlie chaque fois que la circulation s'arrettait, lui tenait la patte et lui parlait "Charlie accroche toi, tu es un grand furet, Charlie...". A un moment alors qu'ils étaient presque arrivés et étaient arettés a un feu, notre maître a photographié Charlie. Quand il a vu cela, il a redressé la tête et la lancé une dernière fois son regard de furet, comme si c'était cette image là qu'il voulait nous laisser pour montrer que jusqu'au bout il avait lutté et s'était senti aimé.
Arrivé aux urgences Charlie vivait encore. notre maître a laissé la voiture sur un ilot et a couru avec Charlie dans les bras tout en lui répetant "accroche toi Charlie, tu ne vas pas abandonner maintenant.. Charlie ouvrait encore un oeuil curieux. Il était très paisible, son poil rincé par le bain chaud était doux beau et soyeux, la tumeur avait totalement disparu, il était un grand et beau furet comme au temps de sa splendeur.
Le vétérinaire urgentiste a aussitôt mis Charlie en réhydratation et a préparé un hépato-protecteur. Notre maître lui a fait un dernier bisou, lui a encore tenu la patte et est parti garer la voiture.
A son retour Charlie était mort, paisiblement a dit l'urgentiste qui n'a rien pu faire. Comme si il avait attendu son départ, par discrétion, pour ne pas lui faire trop de peine. Il était très beau, seul son oeuil devenu transparent et l'absence de souffle montraient ce qui s'était passé. Notre maître l'a embrassé une dernière fois, lui a tenu une dernière fois la patte, et lui a fermé les yeux avant de partir pleurer.
Charlie sera incinéré demain et ses cendres seront répendues dans un grand champ du coté d'Arpajon ou est déja Panache.
Notre Maître était sonné, il est parti s'assoir dans un grand jardin a coté de la clinique vétérinaire ou il y avait autrefois le chateau des rois mérovingiens. Là au milieu des fantomes du passé, il regardait la pelouse paisible avec ses beaux jets d'eau en pensant a la légende du paradis des furets, lue un jour sur un forum. Cette légende dit qu'après leur mort les furets arrivent d'abord dans un grand champ plein de friandises ou ils peuvent courir et reprendre des forces...
Charlie, décembre 2006- - juin 2009, un grand costaud, un furet étalon. Repose en paix, on t'aimait Charlie, et tu as eu une très très belle vie de furet. Tu nous manqueras beaucoup.