C'est la grande nouvelle du jour. Le grand, l'immense, le formidable, le fantastique Mickael Jackson est mort à 50 ans, hier, parce qu'apparemment, monsieur avait une consommation de médicaments un peu abusive.
Nous voilà donc dans de beaux draps puisque les médias ont eu très vite fait de s'emparer de l'information et de raconter en long, en large, en travers l'histoire du chanteur à renommée internationale, au point de ne parler que de ça au journal téléviser. Au point de contourner tous les autres problèmes qui aujourd'hui touche la France, l'Europe et le monde entier, tous les hommes en quelques sortes. Au point d'omettre que d'autres personnes qui n'ont pas eu la chance d'avoir un compte en banque aussi plein que le chanteur décédé, sont mortes aussi, cette nuit, aujourd'hui et demain. Qu'elles n'avaient pas 50 ans elles, que c'étaient des enfants, des femmes, des adolescents, de jeunes adultes.
La question est là, les médias, ça sert à quoi finalement ? A pas grand-chose. La mort d'untel ou untel est toujours une triste nouvelle, ne serait-ce que pour sa famille, et je ne remets pas en cause le fait qu'on puisse s'attrister de sa disparition. Mais pourquoi une star a-t-elle l'honneur d'être au premier plan dès qu'elle quitte ce monde ? Pourquoi ? Est-ce que cela booste les ventes, oserais-je ironiquement demander ? Est-ce que parce que l'on est star, on mérite ce genre d'honneurs exacerbés ? Quel drôle de monde et on appelle ça "humanité" ? La célébrité et la fortune en avant-première, à tout jamais.
Il y a des choses comme ça que je ne comprends pas et je ne suis pas sûre qu'un jour je comprendrai ce sens des priorités.