Où il est question d’un parc à insectes, d’un taureau mécanique ou d’une sombre histoire de millevaches.
Je vous vois saliver d’avance devant l’incongruité de cette moisson de mots. Commençons donc :
« Le contact avec la nature est essentiel pour avoir un bon équilibre mental et physique. Il n’y a qu’à observer les galops enjoués des hommes préhistoriques pour s’en convaincre (imaginez un homo sapiens éructant et courant au ralenti sur la musique du professionnel avec Bebel).
Eux connaissent le vrai sens de la vie, cette communion intense avec la nature, son essence, ses feuilles prélevées sur des arbres débonnaires afin de clore un processus de libération (sympathique manière de décrire l’acte de déféquer). Pas classe ça mais bon, c’est la vie comme dit Woody Allen après 20 minutes de concentration titanesque.
Certes, la civilisation leur manquait maybe. Cette existence chiche peut être lassante à la longue. Mais, peut-on ressentir un manque ou un besoin pour un sujet que l’on ne connaît pas ?...intéressante question philosophique, pas vrai Sandy ?
Donc, partons du principe que le seul mode de vie dont ils avaient eu vent était cette fusion avec Dame Nature (n’y voyait d’ailleurs aucune forme de grivoiserie).
Les rabat-joie argueront probablement que cette vitalité dont ils font preuve à l’instant où je les décris n’est qu’un effet de la conscience du danger relatif à la présence d’un superbe tigre à dents de sabre qui se dissimule derrière l’arbre touffu que l’homme préhistorique vient de dépasser. C’est plausible, oui.
Mais abordons cette étude de cas par la face positive, c’est la condition sine qua non pour que je rentre, enfin, dans le vif de ma réflexion du jour.
Je prône donc la chose suivante :
-l’homme au contact unique de la nature est débordant d’énergie
Alors imaginez l’urbain en acier trempé, le vrai technophile, le passionné de culture et de métro, de Zadig et Augustin (heu), imaginez ce bousophage (néologisme) qui s’immerge dans un environnement où l’électricité vient tout juste de débarquer et où chaque route semble une anomalie au milieu des forêts qui s’étendent à perte de vue.
Cette expérience, je l’ai connu en me rendant en Corrèze.
Je peux donc sans rougir affirmer que HG Wells est dépassé =. On peut, par une légère translation sur la carte de France, s’enfoncer dans les méandres du temps.
Un peu comme si vous empruntiez une spirale lumineuse et crépitante d’énergie pour atterrir dans une autre réalité.
N’essayez pas de régler votre moniteur, nous contrôlons tout. Vous venez de pénétrer dans la 4eme dimension.
En vrac, je vous conterai bientôt l’histoire du plateau des millevaches (à boire) ou encore la découverte du parc à insectes. Sans oublier une soirée hot hot hot où un taureau mécanique fait son apparition !
A bientôt ! »
Enfin, si vous le souhaitez seulement, c'est vous qui décidez!