Ils, ne la voient pas, flânent, parlent fort et surtout mangent, ingurgitent, apaisent une faim accumulée tout le long de l’année. Ils se promènent, vont et viennent, s’effleurent, se tiennent s’agrippent, courent derrière, rattrapent un enfant, mais pour elle, pas un regard. Face à leur indifférence, elle commence déjà à se draper, se couvrir, mettre la robe sombre du soir.